Si une poignée d’acteurs majeurs est présente sur tous les fronts, on assiste à la naissance de nombreuses plates-formes spécialisées ou verticales. Un dynamisme qui conforte l’importante du crowdfunding.
Projets énergétiques, sociaux, locaux ou internationaux… chaque secteur d’activité semble désormais avoir droit à sa plate-forme de financement participatif. Associations, incubateurs et accélérateurs, grandes écoles et universités, collectivités territoriales, sociétés de gestion, conseils… un nombre croissant d’acteurs se lance dans l’aventure.
Le financement des entreprises n’est plus un tabou
On ne peut que se réjouir de voir se multiplier ainsi les initiatives et de constater que le financement des entreprises n’est plus un sujet tabou. Pour autant, il ne faudrait pas tomber dans l’excès inverse. La multiplication de l’offre peut avoir deux effets pervers. D’une part, augmenter la demande, avec des projets peu fiables ou peu matures. Et de l’autre, créer une certaine confusion, autant auprès des entrepreneurs, qui ne sauront plus à qui s’adresser, que des investisseurs, avec le risque d’une confusion voire d’une perte de confiance.