Le groupe de construction navale militaire, l’énergie et les infrastructures marines, détenu à 63% par l’État et à 35% par Thales, change de nom, pour se rendre plus visible.
«On a retenu que la France avait signé le contrat du siècle pour la livraison de sous-marins à l’Australie. Mais personne ne se souvient du nom de l’entreprise qui l’a remporté», explique Hervé Guillou, P-DG du groupe. Un besoin de notoriété d’autant plus important que la concurrence internationale s’intensifié. «En dix ans, la carte a été bouleversée avec l’arrivée de nouveaux acteurs, comme la Chine, la Corée, la Turquie…». Naval Group emploie près de 13.000 salariés et a réalisé un CA de 3 Mds€ l’an dernier pour un résultat de 89 M€. Le groupe ambitionne d’atteindre les 5 Mds€ de CA en 2025, dont 50% à l’export contre 38% aujourd’hui.
