Cette révolution technologique permettra de produire une électricité plus propre et moins chère.
DNCS, leader mondial du secteur naval de défense, prépare sa révolution dans le secteur de l’énergie ! Avec 3,1 Mds€ et 13.130 collaborateurs, l’entreprise parisienne a les moyens de marquer les esprits : forte de son expertise dans la conception et la réalisation de systèmes navals complexes, DCNS travaille aujourd’hui sur un projet de centrale ETM (Énergie thermique des mers), sous la houlette de son P-DG depuis juillet 2014, Hervé Guillou.
Intitulé NEMO (New Energy for Martinique and Overseas), ce projet prévoit une première centrale pilote offshore d’énergie thermique des mers en 2019, en Martinique, au large de Bellefontaine.
Cette centrale de 166 MW devrait alimenter 35.000 foyers de l’île en électricité. Si DCNS travaille depuis 2008 sur plusieurs technologies marines, le projet prend un tournant décisif en juillet 2014, lorsque l’entreprise est lauréate du programme NER 300 («New Entrant Reserve 300»), un fonds de la Commission européenne finançant des projets dans les énergies renouvelables. Grâce au financement de 72 M€ du NER 300, le projet NEMO peut aller de l’avant !
Le principe de l’énergie thermique des mers consiste à exploiter la différence de température entre l’eau de surface, à environ 25°C, et les eaux profondes (-1.000 m), à environ 5°C. Cette différence de température existe naturellement dans les mers tropicales et permet de produire de l’électricité 24h/24, toute l’année.
Si quelques barrières technologiques restent encore à lever, comme la réalisation d’un tuyau à 1.000 m de profondeur, le coût de l’électricité produite à terme devrait être extrêmement compétitif. Pour DCNS, de quoi produire une électricité plus propre et moins chère !