Veolia se rêve en moteur de la transformation écologique. Cet investissement massif de quatre milliards d’euros, annoncé par Estelle Brachlianoff, directrice générale de la multinationale française depuis 2022, lors de l’événement « Deep Dive Energy » à Londres, s’inscrit dans le contexte de la lutte contre le changement climatique et le gaspillage énergétique.

Bioénergie et énergies renouvelables

Déjà reconnu pour son expertise dans la gestion de l’eau et des déchets, Veolia étend son champ d’action à l’énergie renouvelable. L’entreprise prévoit d’accroître sa capacité en bioénergie et en énergies renouvelables de 50 %. L’objectif du géant tricolore est fixé à 8 GW en 2030, avec le développement d’une capacité flexible pouvant aller jusqu’à 3 GW. Veolia va également miser sur l’exploitation optimale des gisements locaux inexploités.

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Les ambitions de Veolia s’inscrivent dans un contexte où la nécessité de réduire la dépendance aux énergies fossiles importées est de plus en plus pressante, notamment au sein de l’Union européenne. Selon Veolia, l’Europe aurait sa disposition un gisement de plus de 400 GW de réserves locales d’énergie inexploitées.

Veolia, futur numéro un du chauffage urbain ?

Le marché de l’énergie locale décarbonante, estimé à 500 milliards d’euros, représente un potentiel significatif. Dans ce contexte, Veolia entend se positionner comme un leader en chauffage urbain et en services d’efficacité énergétique, notamment en Europe et au Moyen-Orient. Les ambitions de la multinationale française sont claires : « Devenir le numéro un des réseaux de chauffage en Europe et le numéro un des services d’efficacité énergétique en Europe et au Moyen-Orient. » Estelle Brachlianoff et Veolia vont-ils réussir leur pari ?