Coach et consultante auprès d’entrepreneurs, experte en marketing, networking et réseaux sociaux, Biba Pedron est installée aux Etats-Unis depuis 2003 où elle est surnommée « The Connection Queen », la Reine de la Connexion.
Coach et consultante auprès d’entrepreneurs, experte en marketing, networking et réseaux sociaux, Biba Pedron est installée aux Etats-Unis depuis 2003 où elle est surnommée « The Connection Queen » La Reine de la Connexion.
Qu’est-ce que le networking ?
Il y a plusieurs notions sous le mot networking, souvent quand on parle de networking on entend par là une soirée networking ou un événement networking et il y a également le networking au sens plus général. La soirée networking est un événement où l’on va se réunir pour rencontrer d’autres professionnels.
Dans mon cas il s’agira principalement d’entrepreneurs. Le but n’est pas d’essayer de vendre quoi que ce soit, c’est de se présenter pour développer sa visibilité et rencontrer en maximum de personnes pour faire connaître son activité. C’est pour ça qu’il est important d’avoir ce que l’on appelle un « elevator pitch » c’est-à-dire une petite présentation commerciale où les participants expliquent qui ils sont, ce qu’ils font, à qui cela s’adresse et quel est le bénéfice de ce qu’ils font, en 30 ou 60 secondes.
Les participants vont échanger, donner leur carte de visite et le but est surtout de faire le suivi après le networking. Beaucoup de gens pensent que le networking c’est uniquement pendant l’événement. Mais le plus important c’est ce que l’on fait après : comment les participants continuent la relation avec les personnes rencontrées, comment ils leur envoient un email, comment ils se connectent via les réseaux sociaux, comment ils les incitent éventuellement à venir rejoindre leur newsletter s’ils en ont une…, pour que chacun continue de savoir ce que l’autre fait.
Quand on rencontre quelqu’un, on ne sait jamais quand ni à quoi cela va aboutir. Peut-être que quelques semaines, mois ou même années plus tard cela peut aboutir à quelqu’un qui devienne un client, un partenaire sur différents projets ou quelqu’un qui nous envoie des clients. Le networking, de manière plus générale, c’est quand vous allez au supermarché faire vos courses ou quand vous êtes dans la file du cinéma, que vous rencontrez quelqu’un et que vous commencez à parler business et à expliquer ce que vous faites. C’est aussi du networking.
Après avoir été commerciale et responsable des ventes en France pendant 15 ans, vous avez décidé de quitter votre emploi pour monter votre entreprise de télésecrétariat puis télémarketing. Comment en êtes-vous arrivée au networking puis au coaching ?
J’ai toujours voulu vivre aux Etats-Unis et alors que j’étais salariée, j’ai voulu prendre 15 jours de vacances pour aller en vacances là-bas. Mon patron a refusé. J’ai fini par avoir gain de cause mais je me suis dit que plus jamais on ne m’empêcherait de faire ce que je voulais.
J’ai donc quitté mon emploi et monté ma société, d’abord de télésecrétariat que j’ai transformée en télémarketing au bout de 6 mois. A l’époque on ne parlait pas de networking en France donc je faisais comme tout le monde, je passais des annonces dans les journaux locaux, j’envoyais des fax, je faisais des mailing, il n’y avait pas encore les réseaux sociaux non plus, donc je faisais de la prospection téléphonique.
Je suis repartie en vacances aux Etats-Unis et j’ai voulu apprendre comment on faisait du business à l’américaine. J’ai passé tout un été dans la bibliothèque business de Manhattan, et j’ai lu à peu près tout ce qu’il y avait dans cette bibliothèque sur le business, le marketing, la communication, tout pour faire du business à l’américaine. Je voyais que le mot « networking » revenait, qu’il était dit que 90% des emplois sont trouvés via networking plutôt que par des annonces ou par internet.
Et également quand on était entrepreneur que 80-90% des clients étaient trouvés grâce au networking. Il n’y avait pas d’équivalent en France. J’ai trouvé un événement en ligne, je me suis inscrite et j’y suis allée. C’était dans un bar, il y avait environ 200 personnes et je suis repartie en courant ! rires. Mais je me suis aperçue que c’était un système qui fonctionnait très bien pour les américains. Si 200 personnes viennent dans un bar pour échanger c’est qu’il doit y avoir quelque chose. J’ai n’ai pas nécessairement accroché avec le fait qu’il y ait autant de monde et de bruit mais j’ai aimé le concept de pouvoir se rencontrer et échanger.
Je cherchais un moyen pour monter une société aux Etats-Unis et j’avais compris que le télémarketing à la française n’allait pas fonctionner aux Etats-Unis. En plus, mon niveau d’anglais ne me permettait pas de faire de la prospection par téléphone. J’ai vu dans le networking la possibilité d’obtenir mon visa, de monter une société et d’organiser des soirées mais sous un format plus intime, avec un maximum de 25 personnes.
Là où ça a été assez drôle, c’est que les gens ont été étonnés de voir à quelle vitesse j’ai développé ma visibilité. Ils me demandaient comment, en l’espace de deux ans, sans connaitre personne au démarrage et sans parler anglais, j’avais réussi à développer mon activité à ce point-là. Je n’avais pas l’impression de faire quelque chose de spécial.
L’avantage de s’appeler Biba c’est qu’il n’y en avait pas 50 à Manhattan donc quand on parlait de Biba tout le monde savait de qui il s’agissait. J’avais, en plus, un logo qui était très spécifique donc aucune confusion n’était possible. C’était quelque chose qui me plaisait et la façon dont je l’organisais était un peu différente de ce que les autres faisaient habituellement. Donc c’était une nouveauté.
Les gens sont de plus en plus venus vers moi en me demandant quel était mon secret, qu’est-ce que je faisais pour développer cette visibilité. Je n’ai pas choisi de devenir coach. C’est à force que les gens me demandent «mais comment vous faites ?» que j’ai créé un programme et que j’ai dit : « voilà vous voulez tous savoir ce que je fais et je ne peux pas tout expliquer à tout le monde personnellement, donc si vous voulez tout savoir : voilà 9 cd et un classeur !».
Les gens ont acheté le programme et ensuite ils m’ont dit « maintenant on sait un peu mieux mais il faut m’aider à tout mettre en place » et c’est à cause de la demande que je suis devenue coach. Au démarrage, j’avais horreur du mot « coach » parce que quand on parlait d’un coach on disait « encore une » ou « encore un » … Pendant des années, j’ai cherché quel autre terme je pourrais utiliser mais je me suis aperçue que si on essayait de trouver autre chose les gens ne savaient plus ce que l’on faisait. Donc je suis restée sur « coach » qui était plus clair pour les gens.
J’ai mis en place la plupart de mes activités par rapport à la demande. Un autre exemple, j’ai rencontré une française qui avait un forum pour les français à New York. Elle m’a demandé de venir répondre à des questions sur son forum, pour expliquer comment on crée une société, comment on obtient son visa…
Donc j’ai commencé à répondre pour lui rendre service, et un jour elle m’a demandé de lui écrire un article. Ça faisait un an que je voulais écrire des articles en français mais je ne m’y mettais pas. Je lui ai dit « ok ça tombe bien parce que j’aimerais bien écrire en français, il te le faut pour quand ? » et elle m’a répondu « à la fin de la semaine »… J’ai commencé comme ça parce que j’avais une date limite et que c’est parfois plus facile de le faire pour les autres et de respecter les dates pour les autres.
J’ai commencé par écrire un article qui a été publié sur son forum, du coup les français ont commencé à parler de mes networking, ils sont venus aux événements, pas tellement pour la partie networking parce que c’était en 2003-2004 et les français ne savaient toujours pas ce que c’était, mais ils venaient pour me demander comment j’avais réussi à monter ma société, obtenir mon visa… Pendant 6 à 8 mois, j’ai expliqué aux gens « mais non ce n’est pas comme ça qu’il faut faire, il faut faire comme ça, vous contactez un comptable, un avocat etc… » et je me suis rendu compte que je passais de plus en plus de temps à répondre à toutes ces personnes et ça devenait difficile à gérer.
De la même façon que j’ai créé un programme sur le networking pour les américains, j’ai créé une société de consulting pour les français qui s’installent aux Etats-Unis suite à la demande. Comme j’avais un network, un réseau, qui était déjà important, j’ai contacté des avocats de l’immigration, des comptables, d’autres consultants, des avocats d’affaire… en disant : « j’ai une demande de plus en plus importante de français qui veulent s’installer aux Etats-Unis, est-ce que ça vous intéresse de faire un partenariat avec moi ? ».
Tout le monde a dit oui et ça fait 10 ans que ça dure. J’ai fait en fonction de la demande. Mon but c’était de rester aux Etats-Unis donc je me disais « qu’est-ce que je peux faire pour être aux Etats-Unis et que ça fonctionne ? ». Ensuite, ça bouge en fonction du vent.
Vous dites que quand on est entrepreneur on travaille encore plus que quand on est salarié, vous travaillez à peu près combien d’heures par jour ?
Mon rythme c’est de 9h le matin à 21h le soir. Ça peut paraitre beaucoup pour certains, il y a des entrepreneurs qui ne travaillent que deux heures par jour, et tant mieux. Mais mon « travail » est tellement devenu une passion que ça ne me pose aucun problème.
Ce n’est pas comme si je me levais le matin en me disant « oh il faut encore aller travailler ». Si je ne travaille pas, je m’ennuie, j’aime ce que je fais donc je ne travaille pas par obligation mais par envie. En tout cas aujourd’hui. Au démarrage c’était un peu différent. A chaque fois que j’ai monté une société, la première voir les deux premières années, je travaillais entre 12 et 14 par jour, des fois pour aucun revenu au début. Quand on démarre, on fait tout soi-même, il faut faire le site internet, répondre au téléphone, faire le marketing, écrire les pages de vente, écrire les emails, faire sa newsletter… donc ça prend du temps.
On ne devient pas connu du jour au lendemain, ça prend du temps de mettre en place sa notoriété et de démarrer l’activité tout simplement. Beaucoup de gens viennent vers moi en disant «en trois mois je ne comprends pas je n’ai toujours pas de clients, je n’ai pas réussi et je ne fais toujours pas 100 000 euros». C’est un peu comme moi quand je suis arrivée à New York en disant « dans 3 à 6 mois je suis riche et célèbre », il faut juste comprendre que ce n’est pas exactement comme cela que ça se passe. Si on veut mettre en place un business correctement, il faut entre deux et trois ans.
Si on regarde n’importe qui, en France ou aux Etats-Unis, dans le monde du web-marketing par exemple, tous les gens qui ont réussi aujourd’hui ce sont des gens qui ont éventuellement rencontré des difficultés au démarrage et qui ont mis un certain nombre d’années à réussir. Ils ne sont pas arrivés du jour au lendemain en disant « ça y est je lance un programme et je suis connu ». Les gens ne voient que le résultat. Ils ne voient pas tout ce qui s’est passé avant. Quand je suis arrivée en tant que coach sur le marché francophone, j’avais d’abord commencé à regarder en 2011 ce qu’il se passait sur le marché francophone. Pendant un an, j’ai juste observé. J’ai observé le marché, j’ai regardé ce que faisaient les autres, j’ai proposé quelques produits en affiliation pour voir sur quels thèmes les gens réagissaient…
Même si j’étais française, je ne connaissais pas le marché français, j’étais partie depuis 10 ans, donc il fallait que je réapprenne. Tout ce que je connaissais sur le marché anglophone ne fonctionnait plus. Au bout d’un an, j’ai décidé de lancer un programme et j’ai eu la chance que ça marche immédiatement parce que j’avais étudié correctement le marché. Les gens ont cru que j’apparaissais du jour au lendemain et que ça fonctionnait. Mais non, ce n’est pas du jour au lendemain, il y a eu du travail pendant plus d’un an, des heures et des heures de travail et d’étude. Il y a une expression qui dit « comment je suis devenu célèbre du jour au lendemain en 20 ans ». C’est la même chose.
Quand vous dites que vous travaillez de 9h à 21h que faites-vous exactement ?
Je fais beaucoup de coaching parce que j’adore le coaching privé. Certaines personnes préfèrent donner des formations, moi je préfère faire du coaching privé. J’ai plusieurs sessions de coaching en ligne dans la journée avec des clients. Je prépare ma communication. Je travaille en anglais et en français, j’ai deux audiences complètement différentes, deux sites, donc je multiplie tout par deux. Avec le décalage horaire, j’ai plutôt les français le matin, et les américains l’après-midi.
Ensuite j’écrire des programmes, des pages de vente, je prépare des webinaires, des nouvelles formations, les newsletters, les emails. Répondre aux emails prend au moins deux heures par jour. Il y a également les réseaux sociaux, mais ça ne me prend pas beaucoup de temps. J’enseigne justement aux gens à utiliser les réseaux sociaux en 15 mn par jour en étant efficace donc, contrairement à beaucoup de gens, je n’y passe pas 3h par jour.
Après je prends surtout des contacts avec un certain nombre de personnes, je fais du networking même si ce n’est pas toujours en face à face mais plutôt via les réseaux sociaux, pour établir des partenariats, faire des événements ensemble, des webinaires ensemble, trouver des affiliés… Ce sont toutes ces choses-là du marketing qu’il faut faire.
Au début il faut tout faire tout seul, parce qu’on n’a pas le budget pour déléguer. Aujourd’hui j’ai plusieurs personnes qui travaillent avec moi et qui sont dans plusieurs pays, donc il faut gérer tout le monde, s’assurer que chacun fasse ce qu’il a à faire en temps et en heure. Il y a beaucoup de gens qui s’arrêtent à 17h sans aucune difficulté, mais pour moi mon travail c’est ma passion, ce n’est pas vraiment un travail.
Depuis peu vous avez lancé les cafés networking en ligne, comment cela fonctionne-t-il ?
Je ne suis pas en France donc je ne vais pas aller à tous les networkings qui se passent en France. Et il y a beaucoup de gens en France qui ne savent toujours pas ce que c’est qu’un networking. Certains me demandent ce que c’est et ensuite me disent « ok maintenant on sait ce que c’est mais où est-ce qu’on en trouve ? ».
Il n’y en a souvent que dans les grandes villes, il faut pouvoir s’y déplacer. Donc je me suis dit c’était l’opportunité de faire des événements networking en ligne. Il y a un premier tour de table où chacun se présente et présente son activité, puis un deuxième tour de table où chacun exprime ce qu’il recherche. Le but c’est de se faire connaitre, pas de vendre. Quelqu’un va expliquer qu’il recherche plutôt tel type de clients, tel type de partenaire, et il y a des gens qui vont dire « moi je connais telle personne, je peux vous mettre en relation avec untel ou untel »…
Les choses vont aller beaucoup plus vite. Il y a aussi des gens à 45mn-1h l’un de l’autre, qui ne se connaissaient pas et qui se sont dit « tiens on va se rencontrer ».Il faut combiner les deux, le networking online et offline, sur internet et en personne. Quand on rencontre les gens en personne, il faut se demander comment continuer la relation avec internet, et quand on rencontre les gens via internet se demander comment continuer la relation hors internet. Il y a également des participants qui font ensuite des Skype avec des participants d’un précédent groupe, puisqu’il y a aussi un groupe facebook dédié, et qui échangent beaucoup d’informations. Si on sait faire le suivi correctement, il se passe des choses intéressantes.
Il n’y aura pas nécessairement de suivi avec toutes les personnes rencontrées à un networking, mais il faut savoir voir quelles sont les personnes avec lesquelles on a le plus de synergie. Par exemple des personnes qui ont la même cible que nous et avec qui il serait possible de travailler. Cela peut prendre 15 jours comme plusieurs mois avant qu’il ne se passe quelque chose mais le plus important dans le networking c’est d’entretenir la relation et le suivi après l’événement.
Est-ce qu’il y a quelque chose que vous aimeriez partager ou un conseil pour les gens qui sont intéressés par le networking ?
Je voudrais vraiment encourager les gens à regarder sur internet s’ils trouvent des événements networking autour d’eux ou plus loin. Il y a de plus en plus de séminaires, que ce soit en web-marketing ou en développement personnel, il y en a à Paris, à Mulhouse, à Toulouse, à Lyon… Il ne faut pas hésiter à prendre le train ou l’avion pour aller là où se trouvent les contacts que vous voulez voir. Ils ne sont pas nécessairement dans votre ville mais s’il faut aller à un événement de deux jours à Paris et que vous habitez à Marseille, il faut y aller.
On dit aux Etats-Unis « fish where the fishes are » c’est-à-dire « va pêcher là où sont les poissons ». Si on sait qu’on va y trouver des partenaires potentiels, il ne faut pas hésiter à investir. Il faut savoir investir en soi-même et investir en son business. Cela veut dire souvent de dépenser de l’argent avant même d’en gagner mais on va avoir un retour sur investissement. Il ne faut pas avoir peur d’investir que ce soit pour aller à des événements ou pour du coaching ou des formations. On dit aussi en anglais : « you don’t know what you don’t know » : « vous ne savez pas ce que vous ne savez pas » donc il faut bien l’apprendre de quelqu’un d’autre. Et pour ça il faut investir.
Mais il ne faut pas croire qu’il y a une baguette magique, qu’en achetant un programme et en montant un blog vous allez devenir riche. Quand je suis arrivée sur le marché francophone, j’ai commencé à regarder en 2010-2011 ce qui se faisait. Avant, lorsqu’on proposait des produits à 47 ou 97 euros les gens considéraient que c’était beaucoup trop cher. Et je me suis rendu compte que, d’un seul coup, tout le monde achetait des produits à 2000 euros !
C’était aussi le moment de la crise, donc tout le monde voulait plus ou moins la baguette magique en se disant « j’achète ce programme-là parce qu’on va me dire ce qu’il faut faire » et en fait à l’époque on disait « montez votre blog vous allez devenir riche et célèbre». La raison pour laquelle je suis arrivée sur le marché francophone, c’est aussi parce que j’ai voulu réagir à ça. Je me suis dit qu’on était en train de tromper les gens. Il ne suffit pas de dire « ayez un blog et vous allez faire 1000 euros par mois ». Il faut aller beaucoup plus loin, il n’y a pas de baguette magique.
C’est ce qui m’a fait réagir. En même temps, c’est positif parce que cela veut dire que les gens ont la volonté d’investir. Mais il y en beaucoup qui ont investi beaucoup d’argent et qui en sont toujours au même point. Ils n’ont pas eu l’accompagnement nécessaire pour aller jusqu’au bout pour bien comprendre les choses. Ce n’est pas magique, c’est du travail. Mais ce qui est le plus important c’est que le networking se développe de plus en plus, que le mastermind se développe de plus en plus et le coaching aussi, donc ça bouge et dans le bon sens.
http://www.myfrenchnetwork.com/
Biba Pedron sera de retour en France à partir du mois d’avril ! Vous pourrez notamment la rencontrer lors de la Journée de l’Audace le 23 avril à Toulouse et lors de la soirée de lancement de son premier livre en français le 22 juin à Paris !