Créée en 2007 par Pierre-Emmanuel Calmel (ingénieur ENSEA), Mathias Moronvalle (École Supérieure d’Électricité), Emmanuel Nardin (École Supérieure du Design Industriel), Quentin Sannié (Université Paris Dauphine, licence Sorbonne) à Paris, l’entreprise propose et commercialise une gamme d’amplificateurs haut de gamme (la jeune pousse détient à ce jour 107 brevets).
Sous la direction de son PDG, Franck Lebouchard (HEC Paris), elle vient directement concurrencer le géant Apple et ses AirPods en présentant une nouvelle génération d’écouteurs sans fil nommés Gemini II.
Cette dernière génération écouteurs à réduction de bruit vient directement jouer dans la cour du géant Apple, en proposant une alternative française haut de gamme (à partir de 399 euros), tout aussi performante que les écouteurs de la « Pomme ». Le marché des écouteurs sans fil intéresse beaucoup l’entreprise française, et pour cause, en 2023, il devrait s’en vendre plus de 313 millions.
L’entreprise française qui ne craint personne
Depuis 2007, Devialet vise le marché grand public. Elle est l’une des seules jeunes pousses françaises à avoir réuni de grands investisseurs autour de son projet (Bernard Arnault, Jacques-Antoine Granjon, Marc Simoncini, Fabrien Sfez ou encore Xavier Niel), prouvant la valeur de son projet.
Championne des levées de fonds
Devialet est devenue, au fil du temps, une machine de guerre redoutable, capable de levées de fonds spectaculaires. En 2009, elle lève 1,44 millions d’euros, puis 3 ans plus tard, 15 millions d’euros, auprès justement des grands noms du monde des affaires. De l’argent frais qui va permettre à la jeune pousse de créer ses filiales à l’étranger pour vendre ses produits (Londres, Shanghai, New York, Hong-Kong et Francfort).
Dès 2014, une nouvelle levée de fonds de 25 millions d’euros est réalisée auprès de ses investisseurs institutionnels. 2013 verra l’entreprise passer à la vitesse supérieure avec une autre levée de fonds, 100 millions d’euros cette fois (avec la participation de Korelya Capital, un fonds dirigé par Fleur Pellerin, ancienne ministre) ! En 2019, 51 millions d’euros s’ajoutent aux précédentes levées pour assurer le développement de l’entreprise, principalement à l’international. Enfin, en 2022, une dernière levée de fonds de 51 millions d’euros pour continuer son développement (notamment un mystérieux investisseur asiatique). Depuis, l’entreprise a conclu un excellent partenariat avec BYD Automobiles…
Si l’entreprise connait une belle croissance continue, elle ne communique plus son chiffre d’affaires ( près de 100 millions d’euros en 2019 avec 1 000 points dans 65 pays).
La chine devrait, en 2024, devenir le premier marché de l’entreprise française, très fortement implanté dans le pays (la Chine représente actuellement 20% du CA de l’entreprise).
Angelina Hubner