Créé en 2017, Diotime Coaching accompagne ses clients pour toute problématique professionnelle individuelle ou collective. Rencontre avec Nicole Robert, sa fondatrice.
Pouvez-vous revenir en quelques mots sur la genèse de Diotime Coaching ?
N.R : « J’ai créé le cabinet il y a cinq ans et me suis spécialisée dans l’accompagnement des structures publiques et parapubliques. Après un riche parcours de 20 ans en tant que DRH dans ce secteur, j’ai souhaité donner un nouvel élan à ma carrière. A ce moment-là, le coaching, plus courant dans le secteur privé, se développait dans un secteur public en cours de mutations profondes, ouvrant ainsi un marché lucratif au coaching.
Concrètement, quelles sont les problématiques pour lesquelles les entreprises font appel à vous ?
N.R : « Ce sont autant des problématiques individuelles que collectives : prendre du recul sur une situation préoccupante, porter un autre regard sur sa légitimité professionnelle, développer l’intelligence collective ou tendre vers plus d’efficience, réussir sa prise de poste, gérer les conflits, développer son leadership ou conduire le changement … Depuis 2 ans, d’autres thématiques émergent comme le management hybride, la gestion des émotions, la prévention du blurring,… »
Comment orchestrez-vous vos séances ?
N.R : « L’accompagnement se fait sur 8 à 12 séances, à raison d’1h30 la séance. Il se dessine suite à un entretien de calage organisé en amont pour comprendre les enjeux du coaching. Ce sera l’occasion de rappeler le rôle du coach : il est un révélateur de ressources individuelles ou collectives, et en aucun cas, un gourou ou un psy ! Ensuite pour que l’accompagnement soit efficace, une relation cadrée et de confiance doit exister entre le coaché et le coach. Un contrat de coaching est donc rédigé et un bilan est effectué à l’issue.»
Qu’est-ce qui vous démarque en tant que coach ?
N.R : « Ma connaissance du secteur, mon expertise RH, mes valeurs rassurent les coachés.
Diotime Coaching, c’est aussi la complémentarité de six coachs, de personnalités et de parcours divers. Cela permet de mixer les approches et les outils et d’ajuster nos prestations au plus près des besoins de nos clients. Nous sommes tous certifiés et supervisés, adhérents à un code de déontologie. Il en va du sérieux du cabinet !
Je suis aussi une « ambassadrice » de l’Ikigaï. C’est un concept, en vogue actuellement mais ancestral au Japon, qui répond à nos interrogations occidentales de quête de sens. Plus qu’un simple outil, c’est une philosophie de vie que je m’applique à moi-même. L’ikigaï est souvent traduit comme l’énergie qui nous permet de nous lever le matin, la raison d’être, le sel de la vie.
C’est un mode d’accompagnement différenciant par rapport à d’autres. Mais nous en avons d’autres (rires !)
Comment voyez-vous évoluer votre métier de coach ?
N.R : « Le contexte sanitaire a encore plus légitimé le recours au coaching. Il n’est plus l’apanage des grandes entreprises, ni des dirigeants. Les organisations et les managers sont amenés à s’ajuster face à une société moderne caractérisée par la vitesse, l’incertitude, la complexité. C’est l’opportunité d’intégrer de l’agilité dans nos fonctionnements pour relever les défis du futur mais aussi pour concilier travail hybride et bien-être des collaborateurs, autant de sujets qui augurent d’un bel avenir pour la profession ».
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