Que de chemin parcouru pour Delair-Tech, fondée en 2011 par 4 ingénieurs (Michaël de Lagarde, Bastien Mancini, Benjamin Benharrosh et Benjamin Michel) !
Un an après avoir levé 14,1 M€ auprès de la famille Hériard-Dubreuil, de Bpifrance et d’investisseurs privés, le spécialiste de la conception et de la fabrication de drones destinés aux marchés professionnels a triplé son CA, passant de 1,9 M€ à 6,7 M€ ! Il faut dire que la pépite toulousaine a vendu 778 drones à une cinquantaine de clients dans le monde entier, dont Enedis (qui gère le réseau d’électricité en France), Total, le groupe minier Glencore, Bolloré…
Elle s’est même payé le luxe de racheter le Français Eukréa et le Belge Gatewing. Outre Toulouse, Delair-Tech est désormais présente à Gand en Belgique, Los Angeles (filiale) mais aussi à Singapour et en Australie via des bureaux commerciaux et dispose de 150 distributeurs dans 80 pays.
Son succès, l’entreprise le doit à l’alliance de 2 activités : la fabrication de plate-forme doublée du traitement et de l’analyse des données recueillies. Des services clé en main qui lui permettre de concurrencer le Suisse SenseFly (filiale de Parrot) et même le géant américain AeroVironment.
En ligne de mire : le marché américain, sur lequel Delair-Tech réalise déjà 25% de son activité, la Federal Aviation Administration (FAA) venant de faire évoluer la réglementation. De quoi devenir un des leaders mondiaux du secteur du drone civil.