Plusieurs start-ups se livrent une bataille féroce pour convertir les professionnels médicaux à la prise de rendez-vous en ligne, car le gâteau est conséquent avec environ 300 000 professionnels médicaux et paramédicaux dans l’Hexagone.
C’est le cas de Doctolib qui a déjà levé plus de 50 millions d’euros et qui s’attaque à l’Europe avec sa plateforme qui revendique déjà plus de 20 000 praticiens. La start-up, créée il y’a 4 ans, a inauguré en Février ses nouveaux bureaux parisiens, dans le 8ème arrondissement, qui accueillent plus de 200 employés.
Derrière, MonDocteur, adossée à Lagardère Active, mais aussi RDVMédicaux filiale de Vivendi, affichent de belles performances avec respectivement plus d’1 million de rendez-vous générés par mois pour MonDocteur et 25 000 praticiens inscrits sur RDVMédicaux. Quant à Keldoc, il a choisi de se positionner davantage sur son application d’agenda et de SMS de rappels de rendez-vous pour les patients.
D’autres start-ups ont choisi de se positionner sur des niches : fondée par un ostéopathe, la start-up Oostéo se concentre exclusivement sur l’ostéopathie avec un réseau dans plus de 1000 villes en France, et des publications sur l’ostéopathie relayées à plus de 20 000 fans sur Facebook. DocNdoc s’attaque lui à la problématique des remplaçants médicaux en proposant plus de 1000 praticiens partout en France.