En fondant Inodesign, l’ingénieur Mickaël Coronado souhaitait réindustrialiser la fabrication des composants électroniques, qui a largement été délocalisée en Asie. Pari réussi.
Dix ans plus tard, alors que les approvisionnements sont rendus difficiles par la crise sanitaire mondiale, la petite pépite nordiste (le siège se situe à Croix, près de Lille) voit les demandes affluer de la part des industriels tricolores.
Pour le fabricant de cartes électroniques à destination des micro-ondes, chaudières, thermostats et serveurs informatiques, qui souhaite lever 5 millions d’euros, c’est la consécration. Un doublement des capacités de production et une trentaine de recrutements sont même envisagés pour 2023.