L’économie chinoise a survécu aux vagues de la pandémie de COVID-19 et continue à même temps de panser ses plaies. La deuxième économie mondiale a repris ses activités à 60, 80 et 95% selon les secteurs.
Les bonnes nouvelles se succèdent en Chine. Après avoir pris le dessus sur la pandémie de COVID-19, c’est au tour de l’économie de se refaire la santé. La quasi-totalité des entreprises à capitaux chinois comme étrangers sont en ordre de bataille, reprenant chaque jour leurs activités, avec un afflux important des travailleurs sur le lieu du travail. Tout se fait de manière ordonné, en respectant évidemment les mesures de prévention et de contrôle encore en vigueur.
Déjà 95% des entreprises de grande dimension, hormis celles de la province du Hubei, ont la production. Du côté des PME, la reprise du travail est évaluée à 60%. Des signes qui prouvent à suffisance le rétablissement de l’économie chinoise.
Ce second souffle de l’économie chinoise n’est pas passé inaperçu aux yeux de certains investisseurs. La Confiance est désormais de mise sur le marché chinois. Coffee Innovation Park (Starbucks) vient d’en faire la bonne expérience. Cette grande firme américaine a signé, le 13 mars, un grand contrat avec la Chine. Son plus gros investissement en dehors des Etats-Unis.
« Le gouvernement chinois a pris des mesures audacieuses pour contrôler la propagation de COVID-19…Nous sommes confiants que notre entreprise se développera bien sur le marché chinois », a fait savoir Wang Jingying, vice-présidente exécutif de Starbucks Global.
Si l’économie chinoise respire déjà bien, il faut se rappeler qu’elle a été secouée, il y a 45 jours, le vent de COVID-19, sans heureusement connaitre le tsunami. Beaucoup doivent sa survie à sa forte capacité à résister aux chocs internes et externes.
Dans son rapport publié le 16 mars, le Bureau national des Statistiques de Chine a reconnu l’impact de COVID-19 sur l’économie. Si bien qu’il le qualifie d’éphémère et de contrôlable. Selon ce rapport, entre janvier et février, les exportations chinoises ont chuté de 15,9%, causant le ralentissement dans la chaîne d’approvisionnement à l’échelle mondiale. Hyundai et Nissan étaient obligés d’arrêter leurs productions, faute des pièces détachées en provenance de la Chine.
Ainsi, certains pensent que le choc du COVID-19 était peut-être une occasion pour la Chine de découvrir à la fois sa résilience et le niveau de son implication à l’économie mondiale.