JEI (Jeune Entreprise Innovante) créée en 2010 et basée à Toulouse, le bureau d’études de Beenetic Systems conçoit et développe des panneaux photovoltaïques intelligents ou des systèmes de parkings urbains automatisés. Avec seulement 4 personnes, Beenetic prévoit un CA de 220.000 € en 2014.
Entreprendre : Quelle est votre activité ?
Laurent Marchadier, fondateur et dirigeant de Beenetic :
En tant que bureau d’étude électronique et radiofréquence, nous concevons principalement des solutions de réseau de capteurs, utilisant des objets communiquant par onde radiofréquence. Ces solutions intègrent donc des cartes électroniques avec microprocesseur, des éléments de communication sans fil et des logiciels embarqués donnant à chaque objet une petite “intelligence”.
Comment vous démarquez-vous ?
Laurent Marchadier :
Une des valeurs ajoutées de notre start-up est la maîtrise d’un système de communication radio de type “réseau maillé”, c’est-à-dire que les objets communiquent entre eux dans un réseau et relaient les informations de façon autonome. Cette communication, qui fait appel à un protocole très élaboré (IEEE 802.15.4), permet au réseau de communication une grande flexibilité et une adaptation très aisée aux différentes configurations (maison, immeuble, usine, urbain) dans lesquelles sont placés les objets. Les objets dont nous parlons sont principalement des capteurs de tout type (environnement, sécurité, sûreté, position…) ou des actionneurs (relais, ouverture…).
Entreprendre : Quel est l’avenir des objets connectés ?
Laurent Marchadier :
Il est clair que le téléphone portable, outil d’une grande puissance, porte la révolution des objets connectés. Mais, l’avenir, ce que l’on appelle l’Internet des objets, devrait se faire sans lui, avec des objets communiquant entre eux, de façon autonome, pour réaliser des fonctions et offrir des services de façon “automatique”.