On n’en parle peu, mais une myriade d’entreprises de taille intermédiaire (ETI) de l’économie verte affichent des taux de croissance impressionnants. Ces pépites s’appellent Neoen, Akuo, Voltalia, Valorem ou Albioma et sont spécialisés dans l’installation, l’exploitation et le financement des énergies vertes (solaire, éolien, biomasse).
Innovantes et dynamiques, ces entreprises françaises sont parvenues à s’implanter dans le monde entier, les pesanteurs du marché français repoussant la finalisation des projets. Une entreprise comme Neoen (solaire, éolien) compte plus d’actifs à l’étranger (60%) qu’en France. C’est même l’Australie qui est le premier marché de l’entreprise avec plus de 1000 mégawatts (MW).
« 80% des dossiers sur lesquels nous avançons ne sont pas en France, a expliqué, le PDG de Neoen Xavier Barbaro. Cela ne veut pas dire que nous tournons le dos à l’Hexagone, mais les projets y sont beaucoup plus petits. » Du côté d’Akuo (solaire, éolien), qui réalise près de 30% de son chiffre (220 M€) tiers à l’étranger (Croatie, Monténégro, Maurice, République dominicaine, Mali, Abou Dhabi…). Atout numéro un des ETI tricolores : à côté des entreprises américaines et chinoises, le « made in France » est un gage de qualité pour les collectivités locales.