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L’enseigne André reprise par son ancien PDG


Le chausseur André est sauvé. La seule offre de reprise, celle de son ancien PDG, François Feijoo, a été été acceptée par le tribunal de commerce de Grenoble. Après quelques semaines d’incertitude et un placement en redressement judiciaire début avril, l’avenir d’André s’est quelque peu éclairci. L’enseigne fondée en 1896...

Entreprendre - L’enseigne André reprise par son ancien PDG

Le chausseur André est sauvé. La seule offre de reprise, celle de son ancien PDG, François Feijoo, a été été acceptée par le tribunal de commerce de Grenoble.

Après quelques semaines d’incertitude et un placement en redressement judiciaire début avril, l’avenir d’André s’est quelque peu éclairci. L’enseigne fondée en 1896 peut poursuivre son activité. Évaluée à 7,8 millions d’euros, l’offre de François Feijoo, présentée via sa société 1Monde9, comprend la reprise de 55 magasins sur un total de 180 et de 13 affiliés. Elle va permettre la sauvegarde de 221 emplois, faisant chuter le nombre de salariés licenciés à 188. Patron d’André entre 2005 et 2013 et ancien PDG d’Eram, François Feijoo a déclaré avoir conscience de « l’ampleur du défi qui [l’attendait] et l’ampleur des responsabilités qui [lui étaient] confiées ».

Spartoo devant les prud’hommes ?

Alors qu’il avait vécu une année 2019 catastrophique avec 10 millions d’euros de pertes, le spécialiste de la chaussure a subi plein fouet les effets du confinement. Sur les quinze jours ayant suivi la fermeture des magasins en raison de la pandémie, l’entreprise a perdu près de 4 millions d’euros. Certains protagonistes dénoncent une « mauvaise gestion » de la part de l’ancien propriétaire, Spartoo, qui avait repris la marque historique en 2018. C’est notamment le cas de l’avocat du CSE Marlone Zard qui compte porter l’affaire devant la justice. Ce dernier a annoncé sa volonté d’attaquer en responsabilité Spartoo devant les prud’hommes « pour non respect de ses engagements ».

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