Quand nous voulons réaliser nos rêves, nos objectifs et libérer tout notre potentiel, nous nous heurtons presque toujours à 3 obstacles.
Premier obstacle : le doute
Nous nous posons très souvent la question de savoir si nous sommes capables de faire quelque chose, si nous en valons la peine, si nous méritons le succès que nous recherchons.
Le doute est l’un de nos plus farouches ennemis car, insidieusement, il nous conseille toujours de renoncer. Aussi, faire face au doute et le surmonter est un impératif lorsque nous sommes dans l’action, car il se nourrit de nos échecs passés, des critiques qui ont pu nous être adressées, des réprimandes que nous avons subies et qui, pour certaines, remontent à notre petite enfance.
Le doute est un poison paralysant, un état dans lequel toute volonté est annihilée et qui nous empêche littéralement d’agir.
Irraisonné, le doute est aussi un très mauvais conseiller. Evitez donc de vous laisser aller au doute ; il est souvent vague et subjectif. Si vous doutez, avant d’envisager de renoncer, analysez méthodiquement les motifs de vos doutes et apportez-leur une réponse précise. Si vos arguments sont pertinents, vous l’endormirez.
Deuxième obstacle : les délais
C’est l’un de nos plus grands défis. L’envie de reporter une action n’est pas seulement liée au doute ; c’est aussi une façon de surmonter la peur de se lancer. Nous voudrions bien, mais nous n’osons pas. En remettant l’action à demain, nous pensons que d’autres arguments, beaucoup plus forts que ceux d’aujourd’hui – très insuffisants à nos yeux – nous encourageront à sauter le pas.
Et demain arrive, et après-demain… et nous sommes toujours dans l’intention.
Un jour arrive enfin où nous nous réveillons, avec la frustration de n’avoir pas accompli ce pour quoi nous étions faits et il est trop tard.
Troisième obstacle : l’isolement
Quand enfin, nous nous lançons dans la réalisation concrète de nos rêves, nous imaginons qu’ils constituent une rupture par rapport à notre entourage. Nous nous sentons alors différent des autres, presque incompris.
Ce sentiment d’isolement nous décourage alors de demander de l’aide, quitte à ne pas réussir, faute d’avoir sollicité les compétences nécessaires. Et il se prolonge jusqu’à nous isoler complètement, jusqu’à nous faire renoncer à notre projet par peur de la solitude.
Il faut donc surmonter ses doutes, sa tendance à s’octroyer des délais et son penchant pour l’isolement, en se concentrant sur sa volonté de réussir et la vision qu’on se fait de son avenir, en agissant pour l’atteindre.
Ce n’est pas simple car la simplicité, c’est toujours et encore ne rien faire, notre tendance naturelle, alors que l’action exige volonté et détermination, exigence et pugnacité.
Aussi est-il utile de méditer ce magnifique vers de William Shakespeare : « Nos doutes sont des traîtres, et nous privent de ce que nous pourrions souvent gagner de bon, parce que nous avons peur d’essayer ».
Alain Goetzmann, Coach et Conseil en Leadership & Management