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ERM-S aux mains de Sébastien Gandolphe


Professionnel expérimenté du secteur, Sébastien Gandolphe, qui a réalisé une grande partie de sa carrière dans des groupes industriels à l’international, a été séduit par ERM-S (7 M€ de CA), spécialisée dans la conception et la fabrication d’ensembles chaudronnés et de machines spéciales à haute valeur ajoutée, destinés à l'industrie lourde et en particulier aux grands comptes du secteur offshore pétrolier.

Professionnel expérimenté du secteur, Sébastien Gandolphe, qui a réalisé une grande partie de sa carrière dans des groupes industriels à l’international, a été séduit par ERM-S (7 M€ de CA), spécialisée dans la conception et la fabrication d’ensembles chaudronnés et de machines spéciales à haute valeur ajoutée, destinés à l’industrie lourde et en particulier aux grands comptes du secteur offshore pétrolier.

Située à proximité de Pont Audemer, l’entreprise envoie plus de 90% de ses produits à l’export. Le cadre lauréat Réseau Entreprendre Normandie Seine & Eure 2017 se voit comme le « recordman de la reprise » puisque celle-ci s’est effectuée en seulement 8 mois.

Titulaire d’un MBA et après 15 ans de salariat, il admet avoir « plutôt le tempérament d’un repreneur que d’un créateur. Il y a un an et demi, j’ai décidé de devenir mon propre patron. Je cherchais une société qui opère dans le domaine pétrolier. J’avais pour critères la taille et le secteur. ERM-S répondait parfaitement à ce que je cherchais », raconte-t-il.

« ERM-S a toujours réussi à maintenir un CA relativement stable » dans ce secteur où il faut attester de connaissances techniques qui « met en jeu des projets pharaoniques ». Pour convaincre les investisseurs (Bpifrance et le fonds NCI) de l’accompagner dans l’aventure et d’injecter 1 M€, le quadra leur a fait son « plus beau sourire », s’amuse-t-il.

Un projet de développement dans le secteur de l’énergie

« Ils ont été séduits par le projet industriel à développer, la reprise n’étant que la première étape d’un ambitieux développement basé sur une croissance organique et externe. » Pour le dynamique repreneur, la reprise s’est faite en douceur, bien qu’elle ait nécessité « un processus d’intégration notamment vis-à-vis des collaborateurs, et d’adaptation. Le plus difficile reste de respecter l’essence de l’entreprise tout en opérant un certain nombre de changements. Il faut trouver le juste milieu ».

Une intégration réussie avec brio pour Sébastien Gandolphe, ERM-S ayant déjà connu deux scissions. « Cela n’a pas traumatisé les employés, j’ai d’ailleurs été bien accueilli. » Désormais, il s’attelle au développement, qui passe notamment par une diversification des activités.

En 2014, il y avait 800 Mds$ d’investissement pétrolier annuel. Après la crise pétrolière de cette année, ils ont baissé à 500 Mds$. Une réalité que Sébastien Gandolphe dépeint comme « dangereuse. Nous avons donc pour vocation à nous diversifier. ERM-S dispose de fortes marges de progression dans le secteur pétrolier mais également dans les énergies renouvelables. L’expérience accumulée par les équipes ainsi que la notoriété de la société auprès des clients grands groupes internationaux vont constituer une base solide pour le futur. Cette opération marque la première étape d’un projet de développement dans le secteur de l’énergie en Normandie et en France ». Objectif ? Une croissance de 5% à 10% par an et un CA de 10 M€ d’ici 5 ans.

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