L’ expatriation est souvent une expérience enrichissante mais, mal préparée, elle peut se révéler désastreuse. Il existe des clés pour faire les bons choix, effectuer les bonnes démarches et éviter les erreurs. Voici 8 grands conseils pour réussir son départ à l’étranger et s’expatrier dans la sérénité.
L’expatriation est devenue un phénomène de société. Un Français sur deux rêve de travailler à l’étranger et, climat économique oblige, de plus en plus cherchent à le concrétiser pour prendre un nouveau départ ! Ils seraient environ 2 millions de Français inscrits comme résidents à l’étranger en 2014. Que ce soit pour débuter sa vie professionnelle, faire évoluer sa carrière, apprendre une langue ou découvrir d’autres cultures, les jeunes diplômés ou les cadres confirmés doivent apprendre à mettre en valeur leurs atouts pour être à la hauteur de la compétition mondiale. Mais s’expatrier à l’étranger ne s’improvise pas.
Expatriation : les associations de Français de l’étrangers
Il existe deux grandes associations représentant les Français de l’étranger : l’Union des Français de l’étranger (UFE) et l’Association démocratique des Français de l’étranger (ADFE). Auxquelles il faut ajouter la Fédération Internationale des Accueils Français (FIAFE).
Toutes sont reconnues d’utilité publique et à but non lucratif. Mais vous pouvez également vous adresser à des organismes très compétents qui comme France Expatriés vous proposeront de gérer toute votre expatriation à votre place.
1. Expatriation : les démarches et formalités
Vous serez conduit à accomplir certaines démarches. Celles-ci se situent pendant la période qui précède le départ à l’étranger. Certaines procédures étant assez lentes, nous ne saurions trop vous conseiller de vous y prendre quelques semaines à l’avance. Sauf convention particulière, les documents établis en France, destinés à être présentés à une autorité étrangère, doivent être légalisés auprès du bureau des légalisations du ministère des Affaires Etrangères. Voici les papiers, mis à jour, dont vous devez disposer à la veille de votre départ :
• Votre passeport
• Votre carte d’identité nationale et celles de vos enfants
• Une autorisation de sortie du territoire pour les mineurs dans les pays autres que l’Union Européenne. Si vous habitez à Paris, vous devez vous adresser à la mairie de votre arrondissement pour vous procurer ces documents. En province, il faut vous rendre à votre préfecture. N’oubliez pas de mettre à jour vos différents papiers !
• Votre visa de séjour. Il s’obtient auprès du consulat de votre futur pays d’accueil
• Votre carnet de vaccinations international, A mettre à jour auprès de votre médecin traitant ou d’un centre de vaccinations internationales au moins deux mois avant votre départ
• Votre carte de groupe sanguin
• Votre livret de famille
• Votre contrat de travail.
2. Expatriation : trouver un emploi à l’étranger
Depuis la France, vous pouvez envisager de trouver un emploi à l’étranger. Les services publics, semi-publics ou les entreprises peuvent vous proposer des offres d’emploi.
Attention, une qualification élevée, une expérience professionnelle ainsi que la pratique de l’anglais ou de toute autre langue sont souvent requises. Ils peuvent vous aider :
• L’APEC (Association pour l’Emploi des Cadres). Elle dispose d’un service international et propose une lettre d’informations pour les expatriés.
• L’APECITA (Association pour l’Emploi des Cadres, ingénieurs et techniciens de l’agriculture et l’agroalimentaire). Pour consulter les offres à l’international, déplacez-vous à l’APECITA Paris ou dans les délégations régionales.
• L’AFPFE (Association Française pour la Formation Professionnelle à l’Etranger). Renseigne sur les formations et les aides pour le départ, le séjour et le retour de l’étranger et assure la promotion d’action spécifique concernant la formation professionnelle à l’étranger.
• L’AFIJ (Association pour Faciliter l’Insertion Professionnelle des Jeunes Diplômés). Dispose d’un service international.
• L’AFPA (Association Nationale pour la Formation Professionnelle des Adultes). Dispose d’un service international.
Les entreprises qui recrutent. Le meilleur moyen pour trouver une emploi à l’étranger reste le bouche-à-oreille et les candidatures spontanées. Les formations en alternance, les emplois en intérim, les stages, les petites annonces dans les journaux spécialisés et les recherches sur Internet doivent être une priorité pour votre recherche d’emploi. Le réseau européen EURES, réunit les agences pour l’emploi de tous les pays de l’Espace Economique Européen.
Plus de 500 euro-conseillers sont disponibles pour vous donner un maximum d’informations. Ils ont accès à une base de données contenant les offres d’emploi internationales, sélectionnées en provenance de l’ensemble des pays participants.
3. Expatriation : pensez à votre protection sociale
Il est très important de ne pas partir à l’étranger dans des conditions de précarité sociale. La protection sociale est un élément incontournable de la réussite d’une expatriation. Rappelons qu’en France, la protection sociale englobe la maladie, la maternité, l’invalidité, le décès, les accidents du travail et les maladies professionnelles ainsi que les autres prestations que sont les allocations familiales, la retraite et le chômage.
4. Expatriation : et votre santé ?
Dans la plupart des grandes entreprises françaises, l’expatrié est pris en charge par la médecine du travail. Pour tous les autres, la prise de conscience doit se faire individuellement. Prenez le temps de consulter un médecin avant votre départ bien sûr… et dès votre retour.
Normalement, avant votre départ, vous devez posséder un certificat d’aptitude à l’expatriation délivré par un médecin, surtout si vous partez dans des pays à risque. Il comprend une série d’examens biologiques, une radiographie pulmonaire et un électrocardiogramme. Ensuite, contrôlez l’état de vos vaccinations et… complétez-les si nécessaire. Faire ses vaccins et vérifier leurs rappels demande du temps. Prévoyez un délai de trois mois.
5. Expatriation : votre argent et votre fiscalité
La question du compte bancaire est une priorité essentielle pour un expatrié. Pouvoir disposer de son argent à tout moment et dans les meilleures conditions est indispensable. Les grandes banques françaises, au travers de leurs succursales à l’étranger ou de leurs réseaux de correspondants, sont amenées à gérer, en France, des comptes de non-résidents. Les prestations sont à peu près similaires mais les coûts, eux, sont très variables.
6. Expatriation : la scolarisation et formation
L’éducation de vos enfants est au centre de vos préoccupations, on le comprend aisément. Il peut même arriver que cette question influe directement sur votre décision de partir. A l’étranger comme en France, des solutions adaptées à votre situation existent. La densité du réseau scolaire français à l’étranger ou le Centre national d’enseignement à distance (CNED) peut permettre à vos enfants de suivre une scolarité, hors de nos frontières, dans de très bonnes conditions. A l’inverse, si vos enfants ne vous accompagnent pas, un certain nombre d’établissements en France sont susceptibles de les recevoir.
7. Expatriation : votre famille et votre état civil
C’est le consulat qui tient les registres de l’état civil quand vous vous rendez à l’étranger. Il délivre tous les papiers, copies, certificats, extraits, dont vous pourriez avoir besoin. Il peut en transcrire le contenu et vous en délivrer des copies. Le consulat garde un exemplaire de chaque document et le second exemplaire est adressé au service central d’état civil, à Nantes, en France.
Pour tout renseignement, adressez-vous au : Service central d’état civil Ministère des Affaires étrangères, 44941 Nantes Cedex 09, Tél.: 02.51.77.30.30 – Fax : 02.51.77.36.99.
8. Expatriation : vie quotidienne
Premier barrage lorsque vous arrivez dans un pays étranger : la langue. Mais d’autres différences culturelles peuvent faire plus ou moins obstacle à votre adaptation :
• le décalage horaire
• la conduite automobile (nos voisins anglo-saxons)
• la réglementation concernant les animaux
• le téléphone : apprenez à connaître les indicatifs pour pouvoir téléphoner en France, renseignez- vous sur les tarifs sur le territoire et vers l’étranger
• la rédaction du courrier et des adresses postales
• les prises électriques (pensez éventuellement aux adaptateurs)
• les moyens de transport locaux
• les horaires des magasins et les jours fériés. Votre principal problème reste votre logement, ainsi que vos frais de voyage et de déménagement. A vous de voir si vous pouvez négocier leur prise en charge par votre nouvel employeur.
Si vous vous sentez perdu devant tant de problèmes à organiser et de démarches à accomplir, sachez que France-Expatriés a réalisé ou collaboré à la parution de nombreux ouvrages de référence sur la mobilité internationale, l’expatriation, ou la francophonie, comme « Expatriés, suivez le Guide ». N’hésitez pas à les contacter directement pour qu’ils vous proposent des formules sur-mesure et clés en main d’expatriation réussie ![FIN]