Cet investissement qui s’étalera jusqu’en 2025 a pour objectif de renouveler les équipements de la filiale d’Eramet en Nouvelle-Calédonie, SLN, qui extrait et transforme le nickel. En parallèle, les autorités locales autorisent l’entreprise à exporter 6 millions de tonnes (au lieu de 4 auparavant) de nickel par an.
En déficit depuis une décennie, SLN (dont 34 % du capital est détenu par les provinces calédoniennes), espère sortir la tête de l’eau avec ce plan de redressement. Mais la filiale fait face à une concurrence mondiale, menée par deux géants, le russe Nornickel et le brésilien Vale, et d’autres groupes d’envergure (Glencore, BHP, AngloAmerican).
Pour le groupe minier Eramet (3,5 milliards d’euros de chiffre d’affaires en 2020), c’est l’occasion de sauver son usine métallurgique située à Nouméa en d’embauchant 200 salariés.
Adam Richard