«Les raisons stratégiques d’intégrer le design ne datent pas d’hier ! Et c’est bien là que réside une bonne part du développement réussi de Fermob», affirme, convaincu Bernard Reybier, P-DG de l’enseigne de décoration.
Les débuts
Dès le démarrage de l’activité en 1989, il fait du design l’un des 3 piliers fondateurs de sa PME aux côtés de l’innovation et de l’internationalisation. À l’époque, cette affirmation, de la part d’une petite entreprise, lui vaut quelques commentaires dubitatifs, voire moqueurs.
Le ressenti
«J’ai toujours cru en l’intelligence du consommateur-usager et en son aptitude à faire le tri entre les bons et les mauvais produits, entre les produits qui ont pris en compte l’usage et ceux qui l’ont beaucoup moins intégré. Au final, cette valeur ajoutée arrive toujours à se faire reconnaître. C’est elle aussi qui, petit à petit, nourrit une marque et lui confère une légitimité. C’est bien un facteur de différenciation sur le marché, mais une différenciation qui demande de l’effort, de la pugnacité et de la durée».
Coût ou investissement
Difficile de mesurer l’investissement dans le design chez Fermob, son dirigeant avançant que 20% du personnel est associé à un moment ou à un autre dans cette démarche. Pour autant, Bernard Reybier précise : «J’ai toujours considéré que nos dépenses en matière de design étaient un investissement et non pas un coût». Une stratégie payante pour la PME de Saint-Didier-sur-Chalaronne (01) qui affiche 47,5 M€ de CA.