L’un des freins au développement du financement participatif, le seuil de 1 M€ pour les investissements des particuliers, pourrait être levé prochainement. Un signal très encourageant.
Le 29 mars dernier, le ministre de l’Économie annonçait, à l’occasion de la journée du financement participatif, un ensemble de mesures qui devrait favoriser la croissance du crowdfunding, notamment l’augmentation des seuils pour les prêts émis par des particuliers de 1.000 à 2.000 €, augmentation du plafond de 1 à 2,5 M€ pour les plates-formes de financement en capital, et création de «mini-bons de caisse».
Concrètement, à partir d’octobre 2016, les entreprises pourront utiliser les plates-formes de financement participatif pour prêter leur trésorerie à d’autres entreprises. Pour Nicolas Lesur, président de l’association Financement Participatif, «ces mesures répondent favorablement aux 15 propositions que nous avions formulées en septembre 2015. Elles permettront d’élargir le champ d’action des plates-formes, d’offrir des possibilités de financement plus larges tout en protégeant les Français qui utilisent leur épargne pour financer l’économie réelle».
Mais il reste encore des étapes à franchir pour que le cadre réglementaire et fiscal soit enfin favorable à une véritable explosion du financement participatif, à l’image des Britanniques qui bénéficient d’un forfait de 15.000 £ (environ 19.000 €) d’intérêts générés par le crowdfunding non imposables. Chiche ?