Pas de doute, le business du troc est un créneau porteur. «Les gens ont moins de pouvoir d’achat et essaient de « recycler » les objets dont ils ne se servent pas. Le secteur est donc toujours en croissance», estime Stanislas Palczewski, 34 ans, ancien étudiant en informatique et fondateur en 2002 du site France-Troc.com.
Le n°1 de l’échange en ligne a réalisé en 2012 un chiffre d’affaires de 200.000 € et a su conquérir, en 10 ans, le coeur de plus de 200.000 membres à la recherche de l’échange idéal. Livres, DVD, jeux vidéo mais aussi bouteilles de vin, champagne et même voitures. «L’automobile est un bien qui se troque facilement. Cela représente 65% de notre activité». Le troc étant par définition gratuit, pour vivre, le site s’appuie sur des options payantes, proposées aux membres les plus assidus.
Et ça marche. Surfant sur son succès, Stanislas Palczewski et ses deux acolytes, élodie Palczewski et Pierre-Axel Brouette, ont d’ailleurs créé en 2004 Webcitrix (éditant France-Troc.com mais aussi Visioplace et Liberticam) qui affiche en 2012 un chiffre d’affaires de 500.000 €.