Si elle remporte un vrai succès, c’est que la franchise permet de se lancer sur un concept qui a déjà fait ses preuves tout en bénéficiant d’un accompagnement professionnel et d’un réseau existant.

Saturation

Parmi les personnes qui choisissent la franchise, un profil récurrent émerge : celui du salarié qui en a « assez ». Assez de son entreprise, de son travail, de sa hiérarchie, et qui souhaite découvrir un nouveau secteur ou réaliser un ancien rêve. 76 % des personnes qui se lancent en franchise sont d’anciens salariés.

« J’ai toujours voulu être restaurateur, boulanger, décorateur, agent de voyage, entrer dans le service à la personne… » : voici des pensées qui viennent titiller l’esprit à un moment où la vie professionnelle bat de l’aile.

La franchise offre alors un éventail de solutions à explorer pour s’orienter vers cette nouvelle voie.

Gain de temps

Le gain de temps est un autre facteur de motivation souvent cité. La franchise propose en effet un service clé en main, peaufiné, avec des business plans déjà prêts, dont les besoins de financement sont connus par avance, avec formation et accompagnement garantis par contrat.

Prêt à se lancer si…

La vie privée n’est pas un problème

Les changements de vie que va engendrer la vie d’entrepreneur franchisé doivent être assumés, y compris par la famille.

Le projet a été mûrement réfléchi

Il ne peut pas s’agir d’un coup de tête suite à un trop-plein. Car une fois lancé dans un choix, il est difficile psychologiquement de revenir en arrière. Certaines enseignes prennent la précaution de tester les candidats in situ pour valider leur motivation, leur profil et leurs capacités à devenir chef d’entreprise.

Prêt à entrer dans un moule

Le concept même de la franchise signifie que la liberté de décision est circonscrite et n’est pas totale. En contrepartie, des avantages essentiels sont proposés, dont l’accompagnement. Si cet élément n’est pas parfaitement clair, mieux vaut surseoir à un lancement.

Un investissement réaliste

L’optimisme excessif en matière financière est bien connu des professionnels du conseil en entrepreneuriat. S’il faut effectivement être positif pour convaincre banquiers ou investisseurs, le réalisme doit dominer les prévisions.
Lorsque l’envie de changer de vie est trop prégnante, elle entraîne un état d’esprit qui vient fausser la vision objective des faits. On prévoit l’atteinte de la rentabilité sur un an au lieu de 18 ou 24 mois pour que le projet se concrétise. Et l’on s’auto-convainc très facilement.

Or, dans la création d’une entreprise comme pour la construction d’une maison, il y a toujours des coûts non prévus qui viennent s’ajouter au budget prévisionnel.

Tous les feux sont au vert ?

Vous êtes prêts ! Voici venu le moment de passer quelques instants avec des franchisés du réseau choisi afin de s’assurer de la résistance du concept face à l’environnement économique. Discuter avec plusieurs entrepreneurs qui se sont lancés depuis la pandémie est une démarche non seulement enrichissante, mais indispensable.