Si les accessoires de maison et les boutiques de vêtement ont constitué la base de développement des franchises il y a de ça plusieurs décennies, désormais, c’est la restauration qui connaît la plus belle success story : les franchises de restauration enregistrent un CA de 5,75 Mds€.
Déployer rapidement une enseigne sur un nouveau marché, accroître son réseau de points de vente… la franchise permet de développer un concept de façon maîtrisée, en déléguant les investissements les plus importants (fonds de commerce et masse salariale) à un franchisé.
En 2014, plus de 150 réseaux ont d’ailleurs vu le jour, dont une grande partie dans le secteur de la restauration. «La restauration rapide se développe de manière spectaculaire. Les enseignes font preuve d’imagination. Elles proposent des offres de plus en plus variées pour s’adapter aux goûts et au budget des consommateurs», souligne d’ailleurs Chantal Zimmer, déléguée générale de la FFF.
Savoir s’adapter
King Marcel, Bagelstein, Memphis Coffee, Bagel Corner… ont en commun d’avoir très tôt misé sur le développement en réseau. En transmettant un savoir-faire différencié à des entrepreneurs indépendants, un franchiseur accélère le maillage de son réseau sur un territoire en limitant les investissements.
Un constat encore plus vrai pour la restauration, notamment lorsqu’elle mise sur un produit nouveau ou à fort potentiel de développement. «Le bagel n’est pas un produit nouveau en France mais je crois en ce produit, qui est une belle alternative en restauration rapide.
À la différence du burger, on ne le retrouve pas partout ! Sur ce marché, personne n’a encore pris le large, à l’exception de Bagelstein qui a démarré très vite son développement en franchise et compte aujourd’hui plus de 35 restaurants en activité. D’autres acteurs, comme Bagel Corner, affichent de belles ambitions d’expansion», analyse Bernard Boutboul, directeur général de Gira Conseil.
Favoriser l’export
Si la franchise permet un déploiement rapide sur le territoire national, elle est aussi un formidable vecteur d’exportation : 30% des enseignes françaises exportent leur concept, plus de 17.000 points de vente sous enseignes françaises étant présentes à l’international. De quoi donner des idées à de nouveaux entrants…