Diplômé de l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne et d’HEC Paris (H.01) en 2000 et 2001, ancien chargé de cours à l’Université, Frédéric Abitbol commence sa carrière d’administrateur judiciaire en 2007 dans la société civile professionnelle de Régis Valliot (SCP Meille et Valliot). Il a tout d’abord été le collaborateur de cet ancien ponte de la profession, avant de devenir son associé.
À la retraite de Régis Valliot, Frédéric Abitbol s’installe avec sa collaboratrice, Joanna Rousselet, devenue depuis son associée, pour fonder l’étude Abitbol & Rousselet en 2014.
Sa mission ? Conseiller les entreprises rencontrant des difficultés financières dans le cadre de procédure amiables de prévention (conciliation et mandat ad hoc), dont il s’est fait une spécialité, pour trouver des accords avec leurs créanciers, leurs actionnaires et si nécessaire les pouvoirs publics, pour assurer leur survie et le sauvetage des emplois.
Infatigable promoteur de ces procédures amiables, non invasives et extrêmement efficaces depuis plus de 20 ans, Frédéric Abitbol est classé sans en tête des classements professionnels sans discontinuer depuis plus de 10 ans.
Tous les ans, les entreprises accompagnées par son équipe rencontrent des problématiques dont les enjeux représentent plusieurs dizaines de milliers d’emplois et plusieurs milliards d’euros d’engagements financiers.
Devenu incontournable pour les règlements de contentieux à l’amiable, Frédéric Abitbol a réussi à faire également de son étude une référence pour les dossiers de procédures collectives. Le quadragénaire a notamment été maître d’œuvre du plan de sauvegarde du groupe Partouche (débuté entre 2013 pour une sortie en 2019), du groupe Tapie, ou encore Rallye (validé en mars 2020) qui accumulait 3,3 milliards d’euros de dettes au lancement de la procédure en 2019. Une carrière consacrée en janvier 2022, puisqu’à cette date, Frédéric Abitbol est élu par ses pairs président du Conseil national des Administrateurs judiciaires et Mandataires judiciaires (CNAJMJ).
Frédéric Abitbol a aussi accompagné le plan de reprise de William Saurin par Cofigeo il y a quatre ans, celui du volailler Doux via un consortium (le groupe hexagonal, l’actionnaire Terrena et le Saoudien Al Munajem) en 2018. On peut aussi citer le dossier très épineux de reprise de la SNCM par Patrick Rocca il y a huit ans. Chaque plan de reprise mettait en jeu plusieurs centaines, voire plusieurs milliers d’emplois.
En 2021, le mandataire ad hoc expérimenté a également été nommé par le Tribunal de commerce de Bordeaux pour la protection du FC Girondins de Bordeaux. Il avait aidé le club à négocier avec ses créanciers afin d’éviter le dépôt de bilan.
Impliqué dans ses dossiers, Frédéric Abitbol a, selon Décideurs Magazine, « une conception sociale de sa mission et une méthode immuable : poser un regard lucide sur des situations difficiles, dire les choses et respecter toutes les parties pour, in fine, les convaincre de faire les efforts nécessaires pour bâtir une solution permettant de sauver les entreprises et les emplois qu’elles portent ».
