La French Tech fête ses dix ans d’existence et Emmanuel Macron lance maintenant la French Tech 2030, destinée à soutenir une centaine de startups françaises dans des secteurs clés (énergie, santé, espace ou transition écologique), un programme dont le but est d’accélérer les plus prometteuses.
Ce nouveau programme, dévoilé le 19 avril 2023 intervient dans le cadre du plan France 2030, se présente sous la forme d’une aide aux différentes barrières administratives qu’elles rencontrent régulièrement, pas d’enveloppe en vue donc.
Le deuxième volet concerne la visibilité à l’international. La France est en retrait dans ce domaine face aux autres pays européens. La French Tech 2030 devrait aider les jeunes pousses à se faire connaître à l’international, comme c’est le cas en Allemagne où l’export en Chine par exemple est très fort, alors que cela reste très marginal chez nous. Le gouvernement va aussi assurer dans ce nouveau plan, des rencontres avec de nouveaux investisseurs privés et européen pour ces jeunes pousses.
Des contraintes assez lourdes
Pour bénéficier de French Tech 2030, il y a bien entendu des obligations. Le siège doit être sur notre territoire, la jeune pousse doit être indépendante et ne pas être en instance d’être rachetée, ni de d’être détenue par une autre entité à plus de 39,9%. Enfin, elle ne doit pas avoir entrepris une entrée en bourse dépassant les 150 millions d’euros.
Pour finir avec les obligations, l’entreprise visant à entrer dans le cercle fermé de la French Tech 2030 devra justifier d’un financement d’au moins 5 millions d’euros, soit grâce à son chiffre d’affaires, une levée de fonds et d’une dette. Enfin, le gouvernement souhaite favoriser, à hauteur de 50%, les entreprises qui s’engagent sur la réduction de l’impact carbone, ainsi que sur la transition écologique.
Une parité étrange
Dernier point, et cela peut interpeller, le gouvernement écoute les reproches que l’on fait sur le manque de parité dans le secteur Tech, il a donc décidé que… 25% des dirigeants qui intégreront la French Tech 2030 devront être des femmes…Décidément, chez les hommes politiques, le terme parité n’est pas encore tout à fait compris !
