Frichti, fondée en juin 2015 par Julia Bijaoui et Quentin Vacher est une foodtech qui ambitionne rien moins que de révolutionner les modes de consommation alimentaire.
«Nous avons créé Frichti pour reconnecter les citadins hyperactifs que nous sommes avec le bon, le vrai. Notre sourcing est ultraexigeant : nous connaissons nos producteurs, nous sélectionnons nous-mêmes les produits que nos clients commandent en quelques clics depuis notre application, aussi simplement qu’un taxi. En clair, Frichti allie la qualité des produits du temps de nos grand-mères à la praticité de notre monde moderne», explique Julia Bijaoui, 27 ans, cofondatrice de l’entreprise.
L’une des spécificités de Frichti est de proposer une offre large, allant des plats cuisinés aux produits bruts. Un positionnement qui séduit les investisseurs. Dès sa création, la start-up a accueilli le fonds Alven Capital, à hauteur de 1 M€. Un second tour de table de 12 M€, après seulement 7 mois d’existence, a réuni Alven Capital et Idinvest, ainsi que des investisseurs privés comme Céline Lazorthes (fondatrice de Leetchi), Céline Orjubin (cofondatrice de My Little Paris) et Pierre Valade (ancien P-DG de Sunrise, vendu à Microsoft).
Et moins de 2 ans, Frichti lève 30 M€, un record pour une société aussi jeune (et dont le CA, non communiqué, est estimé à 20 M€), avec l’entrée au capital de 2 nouveaux fonds, Verlinvest, implanté à Bruxelles, New York et Singapour, et le Britannique Felix. De quoi donner des idées de développement international, même si, comme l’explique Julia Bijaoui, «Frichti peut exporter son concert et ses valeurs, proposer des produits sains et de qualité à un prix accessible, mais chaque pays requiert une adaptation des recettes et un travail de recherche des fournisseurs spécifiques».
En tout cas, la jeune pousse parisienne a désormais les moyens d’aller très loin.