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Frichti, future licorne française ?


Julia Bijaoui, jeune femme de 27 ans à l’énergie débordante, diplômée de HEC, a décidé de lancer sa start-up en 2015. Elle l’appelle Frichti, ce petit nom qu’on donne aux plats faits maison, simples mais délicieux. Deux ans plus tard, la start-up a franchi la barre des 10.000 plats livrés par semaine.

Entreprendre - Frichti, future licorne française ?

Julia Bijaoui, jeune femme de 27 ans à l’énergie débordante, diplômée de HEC, a décidé de lancer sa start-up en 2015. Elle l’appelle Frichti, ce petit nom qu’on donne aux plats faits maison, simples mais délicieux. Deux ans plus tard, la start-up a franchi la barre des 10.000 plats livrés par semaine.

Julia Bijaoui et son compagnon Quentin Vacher, qu’elle rencontre lors de son passage chez Birchbox où elle officie 3 années, en avaient assez de rentrer tard chez eux, fatigués et de ne se cuisiner que des pâtes ou de commander des sushis. «On cuisine et livre ce que vous auriez voulu vous cuisiner vous-même si vous aviez eu le temps», commente l’entrepreneuse.

Un modèle économique inédit

En quelques mois, ses plats en livraison à domicile sur Paris et sa proche banlieue, «40% moins cher qu’un restaurant», connaissent un formidable essor. 10.000 plats sont livrés chaque semaine. De quoi lever 1 M€ auprès d’Alven Capital en 2015 et 12 M€ en 2016, auprès d’Idinvest, Alven Capital, Céline Lazorthes (Leetchi), Céline Orjubin (My Little Paris) et Pierre Valade (ex-P-DG de Sunrise, vendu à Microsoft), convaincus par un modèle économique inédit : une production et une livraison internalisées.

Désormais dans la cour des grands, l’entrepreneuse, persuadée que «le marché est gigantesque puisqu’il concerne tout le monde, deux fois par jour, tous les jours», espère maintenant implanter la marque dans plusieurs villes de l’Hexagone et même à l’international. Les prémices d’un futur empire ?

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