Depuis 2009, Gamexpo propose à travers les salons Eluceo des espaces de rencontres entre les élus de CSE et leurs fournisseurs. Ces évènements, devenus de véritables rendez-vous, vont cependant au-delà de simples salons professionnels et, en permettant de nouer de vrais liens, apportent une note d’humanité essentielle, comme nous l’explique Marine Desplats, co-fondatrice de Gamexpo.
Quelle est la particularité de l’approche de Gamexpo ?
Lorsqu’avec mes associés nous avons fondé Gamexpo, nous souhaitions faire évoluer en profondeur l’univers des salons dédiés aux CSE. Ces salons traditionnels conservent bien sûr un intérêt, mais deviennent trop souvent des lieux de vente pure, plus que de rencontres. Or, ce lien entre les élus et leurs fournisseurs est pour nous primordial.
Nos événements, Eluceo, sont donc conçus de manière à apporter à la fois une véritable expérience exposant comme visiteur et à privilégier les échanges, y compris les apartés plus informels ─ durant lesquels des partenariats importants peuvent se nouer, un peu comme une discussion informelle est souvent plus productive qu’une longue réunion. Notre évènement phare se tient donc dans les loges du Stade de France, que nous permettons également de visiter à l’occasion. Ce format est plus propice à des rencontres, qui impliquent parfois une certaine discrétion, qu’un salon classique dans lequel visiteurs comme exposants restent dans une stricte logique commerciale.
Pourquoi avoir fait le choix de cette approche ?
Notre philosophie s’appuie sur notre expérience sous une autre entité dans l’organisation de salons, et notamment de salons pour les CSE. Mais il y a aussi un constat, que conforte d’ailleurs l’actualité : celui des aspirations des élus des CSE. On l’oublie souvent, mais ces derniers sont des bénévoles, qui consacrent du temps et de l’énergie à leurs missions et souffrent parfois d’un manque de reconnaissance. Leur rôle d’intermédiaire entre les demandes des salariés, aujourd’hui exacerbées dans le contexte de baisse du pouvoir d’achat que nous connaissons, et les directions est fondamentalement générateur de stress.
C’est pourquoi nous avons voulu leur proposer un salon qui soit l’occasion d’échanger plus sereinement avec leurs prestataires comme avec leurs pairs à travers un cadre propice aux échanges. Mais nous sommes attentifs aux demandes de nos deux clientèles, visiteurs comme exposants, et Eluceo est l’opportunité pour ces derniers de pouvoir écouter les demandes d’une clientèle importante (et des CSE parmi les plus importants de France comptent parmi nos visiteurs), en prenant le temps nécessaire et de lui proposer des solutions qui y répondent au mieux.
Quel regard portez-vous sur l’actualité ?
Les aspirations des salariés évoluent à l’instar de celles de l’ensemble de la société, notamment vers plus d’individualité dans les offres CSE. En parallèle, après un mandat complexe, marqué tant par les événements comme le Covid que par les évolutions du rôle des CSE définis par les dernières ordonnances, qui ont demandé une importante formation pour les élus ; je crois qu’il existe un vrai besoin de sérénité. C’est pour cela que les échanges directs, à hauteur d’homme sont si importants, et c’est pour cela qu’en plus des salons Eluceo nous avons en 2015 décidé d’aller plus loin en créant les Rencontres des CSE, sur trois jours dans des cadres plus atypiques comme le Puy du Fou, Port Aventura et aujourd’hui le parc ZooSafari de Thoiry.
Plus d’infos : www.salonscse.fr
