Lorsqu’il crée Garçon Français en novembre 2012, Vicky Caffet lance une marque de sous-vêtements pour hommes, débardeurs et accessoires destinée à la vente en ligne. Quatre ans plus tard, ses produits se vendent désormais dans une soixantaine de boutiques multimarques en France et une dizaine à l’étranger.
« Initialement, le site devait être une priorité. Mais nous nous sommes rapidement rendu compte qu’il est essentiel d’avoir un réseau de distributeurs », explique l’entrepreneur de 32 ans. C’est depuis son fief de Troyes, où se situe l’essentiel de la production, que le dynamique trentenaire distribue ses produits.
En août 2016, il y a même ouvert une première boutique sous l’enseigne de la marque. « Nous avions créé un point de vente éphémère en septembre 2014, à coté d’un de nos ateliers de confection. Les quelques semaines d’ouverture se sont transformées en mois, 18 pour être précis », se souvient le fondateur.
55% du CA provient de la vente en ligne
La création d’une boutique pérenne apparaît donc comme une étape naturelle, tant la clientèle est réceptive. « Si nous souhaitons toujours que la moitié de notre CA se fasse sur Internet, les boutiques nous permettent de nous développer et de promouvoir nos produits ».
La vente en ligne représente 55% des 600.000 € de CA, signe que si le e-commerce est en pleine expansion, les points de vente physique sont une nécessité, même pour une marque lancée exclusivement sur Internet. La boutique ouverte dans le centre-ville de Troyes participe en effet à l’image de la marque, valorise le concept et permet une présentation particulière des produits.
Garçons Français recherche actuellement un local parisien pour une ouverture espérée fin septembre. « Nous voulons communiquer différemment, organiser des événements pendant la Fashion Week notamment. Cela nous donnera davantage de visibilité à l’international », détaille Vicky Caffet, persuadé que les sous-vêtements made in France de Garçons Français peuvent séduire.