Longtemps, les ressources humaines ont été réduites à la simple dimension des embauches, des négociations salariales ou encore, malheureusement, à la mise en place de plans sociaux. Toutefois, face à l’arrivée sur le marché du travail de nouvelles générations, aux attentes bien différentes vis-à-vis des entreprises et soucieuses des enjeux de RSE comme de qualité de vie au travail ; les modes de management évoluent, et replacent les services RH au cœur des entreprises.
Bien que la priorité pour les entreprises soit toujours le développement, la croissance et la performance ; le management uniquement axé sur les résultats immédiats est de plus en plus contesté.
Le mode de management qui a longtemps prévalu, vertical et autoritaire, semble en effet remis en question par une multitude de facteurs. Rigide, il n’est plus en mesure d’avoir l’agilité nécessaire à une constante adaptation aux contextes mouvants rendue indispensable par de nouvelles pratiques professionnelles, induites notamment par l’essor et l’importance prise par les nouvelles technologies en entreprise. De plus, dans un contexte de véritable pénurie de talents dans certains secteurs d’activité ; il devient indispensable d’obtenir l’adhésion et l’engagement des salariés autour de projets pour optimiser la productivité.
Là encore, une certaine agilité s’impose, pour une meilleure prise en compte des aspirations des salariés, et les pousser à donner le meilleur d’eux-mêmes. Tout cela remet les questions RH au centre des stratégies des entreprises, et les incite à tenter de nouvelles pratiques managériales.
Vers de nouvelles pratiques de management en entreprise ?
Si un certain nombre d’entreprises développent de nouvelles politiques de management, et incitent leurs cadres à se former à de nouvelles pratiques et à l’acquisition de nouvelles compétences relevant du savoir-être, les fameux softskills, certaines entreprises vont plus loin, en opérant de véritables révolutions organisationnelles, comme le déploiement de concepts tels que l’holacratie.
Basé sur la responsabilisation des équipes, pour plus d’agilité, de réactivité et favoriser la créativité, l’intégration des collaborateurs aux processus de décision et l’autonomisation des salariés ; l’holacratie permet de favoriser la productivité grâce à l’intelligence collective dans une entreprise libérée.
Ce nouveau mode de management réinvente alors le rôle du manager, le transformant en facilitateur, ainsi que l’organisation opérationnelle globale des entreprises tout en améliorant la qualité de vie au travail. Si cette expérimentation a été parfois abandonnée, certains de ses principes n’en apparaissent pas moins comme pertinents pour répondre aux problématiques actuelles.
L’acquisition nécessaire de nouvelles compétences managériales
Favoriser l’épanouissement des salariés en promouvant un management les intégrant davantage et une meilleure qualité de vie au travail relève aujourd’hui de l’évidence. Toutefois, cela demande un véritable accompagnement des managers, car le changement ne se décrète pas. Il s’agit de plus, parfois, d’une profonde remise en cause de leurs pratiques pour certains managers. Une formation, un coaching voire des méthodes plus innovantes comme l’entraînement sont donc indispensables pour permettre l’acquisition de nouvelles compétences nécessaires.
