Sur le marché de l’emploi, présenter un diplôme délivré par un établissement d’enseignement supérieur est un atout de taille sur un CV. Mais les Grandes Ecoles et les Universités proposent également des formations courtes de grande qualité, puisque délivrées par le même corps enseignant, ainsi que des programmes conçus spécifiquement pour les entreprises.
Au sein de ces établissements, la qualité de l’enseignement prime et les formations sont délivrées par des enseignants-chercheurs de haut niveau ou des experts de divers domaines professionnels. Les catalogues des formations s’étoffent en permanence et les thèmes abordés ne connaissent pas de limites. Ces formations se déclinent sous toutes les formes : diplômantes, certifiantes, qualifiantes (ou « formations courtes » à visée professionnelle plus immédiate). Les diplômes de niveau II (licence, master 1) sont les plus demandés, suivis par les diplômes de niveau I (master 2, mastère, MBA, diplôme d’ingénieur, doctorat).
Les Ecoles les plus cotées sont évidemment les plus recherchées en matière « d’executive education », c’ est-à-dire les programmes pour dirigeants et cadres à haut potentiel. L’Executive MBA notamment est très apprécié. Mais la plupart des Grandes Ecoles ont ouvert leur Master à la formation continue, un diplôme Bac+5 également très prisé des entreprises qui permet, en complétant la formation d’un collaborateur par un 3e cycle, de renforcer une spécialisation ou d’acquérir des compétences élargies. Reconnu partout en Europe, il facilite par ailleurs l’internalisation d’un profil.
Autre avantage considérable des Grandes Ecoles : l’ouverture à l’international. Les cadres peuvent se voir proposer des programmes 100% en anglais, des intervenants de diverses nationalités viennent enseigner, des voyages à l’étranger sont souvent inclus dans le MBA. Les professeurs peuvent intervenir en inter-entreprises ou en intra-entreprise. Certaines formations seront même conçues pour répondre à des besoins spécifiques.
En effet, le public professionnel est beaucoup plus exigeant que le public étudiant. Après avoir défini les besoins de l’entreprise, les établissements redoublent d’ingéniosité dans la conception de formations et également dans la possibilité d’ un accompagnement sur-mesure.
Des formats adaptés aux professionnels
Les méthodes doivent se soumettre également aux contraintes des sociétés, c’est-à-dire aux disponibilités des cadres. Les chefs d’entreprise notamment ne peuvent se libérer de leurs activités pour venir sur un campus, et leurs horaires peuvent difficilement respecter des heures de cours. Les formats sont revus pour être toujours plus flexibles.
La formation continue requiert des investissements très importants de la part des Grandes Ecoles. Certaines ont créé un département qui lui est spécifiquement dédié, d’autres ont même ouvert une filiale spécialisée. Les investissements s’orientent majoritairement vers le numérique d’autant que, pour mieux répondre aux attentes de chacun, le e-learning se développe énormément et que certaines formations sont 100% on line.
Avec le développement des nouvelles technologies (numérique, intelligence artificielle…) et le besoin pour les diplômés de renouveler toujours plus vite leurs connaissances, les formations délivrées par les Grandes Ecoles et les Universités connaissent un essor constant. À l’issue des cursus, les cadres obtiennent un gain en savoir-faire mais aussi en savoir être, un professionnalisme accru, des méthodes de travail plus productives… Les entreprises comme les « étudiants » retirent un large bénéfice de ces formations d’ excellence destinées à accompagner la transformation des organisations.
Géraldine Guillot