Un consortium d’entreprises innovantes, dont le français Engie, lance GravitHy, futur leader du marché de l’acier vert et du DRI.
L’entreprise est soutenue par des mastodontes, dont Primetals Technologies, EIT InnoEnergy, Engie New Ventures, Forvia, Groupe Idec et Plug, et prévoit de construire et exploiter sa première usine sidérurgique verte en France, après un investissement global de 2,2 milliards d’euros et créant ainsi plus de 3 000 nouveaux emplois.
La nouvelle entreprise sidérurgique devra répondre à une demande croissante d’acier à zéro carbone, afin de répondre à la demande de l’Europe, « objectif 55 », soit une réduction de 55% de ses émissions de gaz à effet de serre d’ici 2030.
La région de Fos sur Mer a été choisie
Cette première usine sera construite à Fos sur Mer, dans le sud de la France, dès 2024 (Bouches-du-Rhône), et le consortium vise une mise en activité en 2027 pour une production annuelle de 2 millions de tonnes de fer de réduction directe (DRI).
L’industrie sidérurgique est l’une des plus polluantes de la planète avec 7% des émissions de CO2 du secteur de l’énergie, émettrice donc de carbone. L’économie en matière de CO2 sera d’environ 4 millions de tonnes par an.
Engie apporte son expertise
GravitHy va réduire les émissions de cette industrie en générant et en utilisant de l’hydrogène vert et à faible émission de carbone pour produire du DRI. L’hydrogène va probablement remplacer le charbon, qui était utilisé depuis trois millénaires, une page se tourne.
Engie va contribuer à cette réussite en apportant son expertise des marchés de l’hydrogène ainsi que des énergies renouvelables et de l’électricité, ses domaines de compétence.
Agnès Pannier-Runacher, notre ministre de la Transition énergétique se réjouit de cette nouvelle entité, elle précise que la France doit être en avant-garde des pays qui veulent sortir des énergies fossiles et que GravitHy est un beau projet qui se doit d’être emblématique et qui va répondre aux nouveaux enjeux industriels.