Placé en redressement judiciaire fin septembre par le tribunal de commerce de Marseille, le groupe hôtelier Maranatha traverse une mauvaise passe. A la tête de 60 hôtels en France, la holding a subi de plein fouet les contrecoups des attentats de Paris et de Nice. Rien qu’à Paris, le chiffre d’affaires a effectué une chute vertigineuse (-11 %).
« Ce n’est pas une difficulté de gestion des hôtels mais uniquement un problème de liquidités », s’est justifié Olivier Carvin, président de Maranatha. Afin de résoudre ses soucis de trésorerie, le groupe a procédé à la vente d’hôtels à Bruxelles et Bandol. Une opération estimée à 10 millions d’euros. D’autres établissements seront mis en vente afin de rassembler les 20 millions d’euros nécessaires à la remise à flot du navire.
Maranatha est actuellement en discussion avec cinq fonds, deux fonds d’investissement français, deux fonds liés à des familles et un fonds étranger, pour la reprise de tout ou partie du groupe. Deux administrateurs judiciaires ont été nommés par le tribunal de commerce de Marseille.
