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Haemmerlin, roi mondial de la brouette… 100 % made in France


A la fin du XIXème siècle, précurseurs en matière de brouettes, Haemmerlin père et fils sont les premiers sur le marché français à produire des brouettes, un équipement complètement novateur pour l’époque. Il faut dire que la maniabilité de l’engin doublée de sa grande utilité en fait le matériel incontournable...

A la fin du XIXème siècle, précurseurs en matière de brouettes, Haemmerlin père et fils sont les premiers sur le marché français à produire des brouettes, un équipement complètement novateur pour l’époque. Il faut dire que la maniabilité de l’engin doublée de sa grande utilité en fait le matériel incontournable de tous les ouvriers.

Les brouettes Haemmerlin sont toujours fabriquées à Saverne en Alsace

Un siècle après sa création, au début des années 80, alors que la quatrième génération rejoint l’entreprise, les brouettes Haemmerlin sont toujours fabriquées à Saverne en Alsace. Sous la houlette de Bernard Haemmerlin, toutes les chaînes de production sont modernisées pour gagner en productivité et faire baisser les délais de livraison. En 30 ans, l’arrière-petitfils du fondateur a fait de la petite PME familiale le leader européen incontesté sur le marché des brouettes.

Au passage, il a racheté Chillington, premier fabricant de brouettes et diables en Grande-Bretagne en 2006, s’est allié avec Centaure (32,5 M€ de CA), un constructeur d’échelles de Haute-Normandie, et Duarib (15 M€ de CA), un constructeur d’échafaudages nantais en 2008. Il faut dire que les 3 marques françaises, désormais réunies de CDH GROUP (80 M€ de CA), ont en commun un savoir-faire et une maîtrise technique empreints d’un solide héritage industriel.

Haemmerlin 600.000 brouettes par an, dont 50% à l’international

Elles écoulent d’ailleurs 600.000 brouettes par an, dont 50% à l’international. Bernard Haemmerlin, président de l’entreprise et dernier héritier en poste, se retire de la gestion quotidienne en 2011 pour se consacrer au développement international de l’entreprise, laissant les rênes à Christophe Vinsonneau… qui poursuit le travail initié 145 ans plus tôt et cela roule !

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