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Herbarom s’offre le laboratoire nordiste Rodael


Le groupe de la Drôme Herbarom rachète le laboratoire français indépendant Rodael, installé à Bierne, dans le département du Nord, fabricant de préparations pharmaceutiques depuis plus de 35 ans. L’entreprise Herbarom, spécialisée dans les compléments alimentaires et nutraceutiques (avec sa célèbre marque Phyteo Laboratoire) est installé dans la Drôme depuis...

Luc Ardouvin - Pdg Herbarom

Le groupe de la Drôme Herbarom rachète le laboratoire français indépendant Rodael, installé à Bierne, dans le département du Nord, fabricant de préparations pharmaceutiques depuis plus de 35 ans.

L’entreprise Herbarom, spécialisée dans les compléments alimentaires et nutraceutiques (avec sa célèbre marque Phyteo Laboratoire) est installé dans la Drôme depuis 1994, à Aouste-sur-Sye et s’est spécialisée dans les plantes, profitant d’un savoir-faire dans la phytothérapie grâce à son PDG, Dominique Ardouvin. L’entreprise Herbarom est aussi spécialisée dans les domaines de la beauté et des parfums, et occupe une présence importante sur les marchés de l’agriculture.

L’acquisition de Rodael va renforcer et accélérer la croissance d’Herbarom sur son marché des compléments alimentaires et des produits pharmaceutiques. Elle va aussi booster la production du groupe d’un tiers de sa capacité, ce qui n’est pas négligeable. Le laboratoire Rodael est spécialisé dans la nutrition et la santé, notamment avec ses galéniques sèches. Depuis 1994, l’entreprise Herbarom fournit de très grands noms de l’industrie de la beauté et de l’alimentation, mais la discrétion est de rigueur.

Les deux entités sont gagnantes

Rodael va aussi profiter de la puissance du groupe Herbarom pour améliorer sa production et faire des économies d’échelle, très appréciables par ces temps difficiles.

Herbarom, en 2023, c’est plus de 215 salariés pour un chiffre d’affaires de 50 millions d’euros, quant aux laboratoires Rodael, il dispose de 90 employés pour un chiffre d’affaires de plus de 8 millions d’euros. Les deux entreprises ont un point commun, elles défendent le « made in France » dans notre industrie et veulent doubler de valeur d’ici 2027.

Angelina Hubner

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