Un coup médiatique pour faire oublier ses « vacances » à Tahiti ? Annoncée dans le cadre du Plan Climat 2024-2030 de la ville de Paris, la décision d’Anne Hidalgo, portée par les « partenaires » écologistes de la majorité municipale, a créé un tollé chez les automobilistes parisiens, déjà sérieusement malmenés par les innombrables travaux sur la voie publique.
La mesure imaginée par les équipes d’Anne Hidalgo est la réduction de la vitesse maximale sur le périphérique parisien à 50 km/h, appliquée après les Jeux olympiques de 2024. Cette initiative, réduisant la limite actuelle de 70 km/h, vise à diminuer la pollution sonore et atmosphérique, tout en améliorant la sécurité routière. La vitesse sur le périphérique a déjà connu plusieurs réductions depuis les années 1990, passant progressivement de 90 km/h à 70 km/h.
Anne Hidalgo, pionnière de l’écologie urbaine ?
En parallèle, le plan prévoit la création d’une voie dédiée au covoiturage et aux transports en commun sur le périphérique. Cette idée s’inspire des aménagements prévus pour les JO de 2024, où une voie sera réservée aux officiels et aux athlètes, soulignant ainsi l’engagement de la ville en faveur d’une mobilité plus collective et moins polluante.
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Cependant, la date précise d’application de ces mesures reste floue. L’article initial publié sur le site de la mairie de Paris, détaillant les avantages de cette initiative, a été retiré, suscitant des interrogations quant à la finalisation et à l’application concrète de ces mesures, censées s’inscrire dans une suite d’actions visant à améliorer la qualité de l’air dans la capitale. Preuve qu’Anne Hidalgo n’ignore rien de la levée de boucliers générale causée par cette décision inattendue…
Alice Drout