Après avoir abandonné son projet de véhicule électrique, Machina, qui devait concurrencer Tesla, la jeune pousse se tourne alors vers la pile, mais son bilan catastrophique avec des pertes abyssales, l’oblige à un placement en redressement judiciaire en juillet 2023, elle obtient un nouveau sursis en janvier 2024, menant l’entreprise jusqu’en juillet 2024.
Des partenaires industriels
Malgré les difficultés, le discours reste positif chez Hopium, dirigé désormais par Stéphane Rabatel, ingénieur de formation, un ancien d’EDF et spécialiste du secteur de la mobilité. Il remplace une ancienne équipe, qui avait, en 2022 défrayé la chronique avec des rémunérations plutôt «confortables», alors que l’entreprise était quasiment en faillite et n’avait jamais rien vendu.
On fait table rase du passé chez Hopium et place à la nouvelle direction…
Hopium cherche toujours des partenaires industriels et financiers pour développer sa nouvelle stratégie, devenir équipementier et fournir aux industriels des piles à combustibles hydrogènes ainsi qu’une expertise sur la mobilité lourde (ferroviaire, aérien et maritime). Il s’agit d’un dernier virage, qui s’annonce décisif pour la suite de l’entreprise, qui doit, absolument surmonter sa crise financière.
Une restructuration importante
La survie de la jeune pousse passe par cette restructuration, réduisant encore son personnel, passant de 180 salariés à seulement 35, mais ce n’est pas suffisant. Le succès passera par une rapide commercialisation de ses produits. On parle désormais de 2025 pour la commercialisation des piles avec trois niveaux de puissance, 100, 200 et 400 kW, avec, à la clé, un nouveau site de production, qui pour l’heure, n’est pas encore précisé, mais serait en France…
Les nouvelles piles Hopium, seraient, aux dires de son PDG, 30% supérieures en termes de performances.
Hopium a de quoi tenir jusqu’en fin d’année 2024 sans rentrer de chiffre d’affaires, mais le tribunal en lui laissera-t-il le temps, réponse en juillet 2024, le temps presse…