Je m'abonne

IA : convoitée par des acteurs étrangers, la pépite Preligens reste française


Mise en vente par ses deux fondateurs, les ingénieurs Renaud Allioux et Arnaud Guérin, Preligens (35 millions d’euros de chiffre d’affaires) aurait pu s’ajouter à la longue liste des entreprises françaises passées sous pavillon étranger.

Olivier Andriès, directeur général de Safran

Finalement, le spécialiste de l’intelligence artificielle plébiscité par les agences de renseignement, dont le premier client est l’armée française, est repris par Safran et reste donc sous pavillon français, malgré les convoitises du suédois Hexagon AB et de l’italien Telespazio (une co-entreprise entre Leonardo et Thales).

Cette opération de croissance externe représente un investissement de 220 millions d’euros pour le motoriste français. Priorité du directeur général de Safran, Olivier Andriès, Preligens sera intégré au sein du pôle souveraineté du groupe. La PME parisienne, dont les principaux actionnaires avant le rachat étaient 360 Capital Partners, Tikehau, et Octave Klaba (OVHcloud), devrait atteindre la rentabilité cette année.

À voir aussi