Poolside, la startup qui n’a même pas encore lancé de produit, vient de lever 500 millions de dollars. Un coup de maître pour une entreprise née il y a tout juste un an. Cette somme impressionnante, amenée par des investisseurs comme Bain Capital Ventures, en dit long non seulement sur les ambitions de Poolside, mais aussi sur la folle attractivité de l’IA.
Poolside a tapé dans l’œil des investisseurs
L’entreprise, concurrente d’Open AI (ChatGPT) et Mistral AI, se positionne sur un marché en pleine expansion : l’intelligence artificielle générative, qui promet de transformer la manière dont les développeurs travaillent. Avec une IA capable de générer du code à partir de simples requêtes en langage naturel, Poolside fait rêver les investisseurs.
En un an, elle s’est imposée comme une startup à suivre de près, notamment en raison du pedigree de ses fondateurs, Jason Warner et Eiso Kant, deux vétérans du secteur technologique.
Pourtant, malgré tout cet engouement, Poolside n’a encore aucun produit sur le marché. C’est là que réside le pari. Cette levée de fonds n’est pas seulement un signe de confiance dans les capacités de l’entreprise à concrétiser ses promesses, mais aussi dans l’ensemble de l’écosystème IA.
Une bulle ?
L’exemple de Poolside illustre les investissements colossaux réalisés ces derniers mois dans le secteur de l’IA. Beaucoup d’analystes s’inquiètent d’une potentielle bulle spéculative, rappelant les ravages de la bulle internet des années 2000. Les investisseurs attendent des revenus significatifs à court ou moyen terme. Or, les dirigeants des grandes entreprises technologiques affirment que les retours sur investissement en IA pourraient prendre 10 à 15 ans…