La cité bretonne, particulièrement dynamique dans les technologies du numérique et bénéficiant d’un tissu industriel encore vivace, offre un taux de chômage relativement bas de 8%. C’est aussi une ville étudiante (la huitième de France), ce qui séduit les investisseurs.
Ce qui se traduit par une arrivée constante de jeunes actifs qui entraîne une tension durable sur le marché immobilier local, dont les prix en sont le reflet, avec une progression moyenne de 9,6% entre 2011 et 2016. Si le prix moyen est de 2.857 €/m², il y a d’importantes disparité par quartiers.
Le secteur le plus valorisé est le centre-ville, qui s’étend des alentours de la place Saint-Anne au nord jusqu’à l’esplanade de Colombie au sud de la Vilaine. Le prix moyen au mètre carré, tous biens confondus, avoisine les 3.000 €. À peine plus accessible, le quartier du Thabor borde l’hypercentre à l’est et, pour y habiter, il faut compter 2.780 € du m². Il reste cependant des quartiers qui ne sont pas encore atteints par la fiève, comme Sud-Gare (2.282 €/m²) ou Brequigny (2.119 €/m²).
La hausse des transactions est particulièrement remarquable dans le neuf, +43%, (+16% dans l’ancien) avec une hausse des prix de 3,5% dans les nouveaux programmes.
En revanche, les maisons en ville sont de moins en moins accessibles. Le prix médian des maisons anciennes (324.500 €) a grimpé de près de 27% ces dix dernières années à Rennes, quand il recule même de 2,7% en Ille-et-Vilaine (177.000 €).