La stratégie du dirigeant actuel, Emile Di Serio, qui a décidé de se concentrer sur la production de jantes de grande dimension est l’objet de nombreuses critiques. Le choix industriel d’Impériales Wheels n’a pas convaincu les clients historiques de l’entreprise, Renault et Stellantis, qui ont réduit leurs commandes.
Résultat : une dérive financière estimée entre 40 et 50 millions d’euros et un avenir incertain pour les 180 salariés. La recherche d’un repreneur est en cours, mais les candidats potentiels se font rares.
Le spectre d’une liquidation judiciaire
Le scénario d’une liquidation judiciaire n’est pas exclu, ce qui sonnerait le glas de l’industrie française des jantes aluminium. Un symbole fâcheux pour un gouvernement qui a fait de la réindustrialisation une priorité.
Face à l’urgence, les salariés d’Impériales Wheels se mobilisent. Ils organisent des manifestations et interpellent les pouvoirs publics. Leur message est clair : « sauvez nos emplois ».
L’avenir d’Impériales Wheels se jouera dans les prochaines semaines. Le tribunal de commerce de Villefranche-sur-Saône a fixé la date limite de dépôt des offres de reprise au 18 avril 2024. D’ici là, le suspense reste entier.
Alexandre Bodkine
