Apporter les moyens nécessaires à la recherche
Qu’il s’agisse de médecine digitale, de diagnostics ou de l’élaboration de nouvelles thérapies ; la recherche appelle des moyens financiers importants pour lui permettre d’exister.
Le schéma classique pour la recherche médicale humaine ─ quel que soit le type de pathologies, même si les projets ayant trait à l’oncologie restent le plus visibles ─ repose sur des étapes successives : à l’issue des recherches fondamentales menées par les acteurs académiques, des entreprises ou start-ups développent les produits, puis des acteurs plus importants supportent les phases de tests cliniques avant de passer la main à de grands laboratoires pour l’industrialisation. À tous ces niveaux, le besoin de financement est crucial, et la valorisation des découvertes est essentielle ; et c’est pour apporter un élément de réponse à ces problématiques que l’Inserm a créé en 2000 une filiale dédiée, Inserm Transfert, sous la forme de la société privée. Accompagnant les chercheurs dans la valorisation de leurs travaux (via des équipes spécialisées traitant de la détection, de la propriété intellectuelle(dépôts de brevets), d’accords de licence ou encore de co-partenariats en R&D…), mais surtout dans la recherche de partenaires industriels ou financiers, Inserm Transfert est devenu un acteur important de l’écosystème de la biotech française.
Une approche concrète des besoins
« Notre approche se veut holistique, pour répondre au mieux aux besoins des scientifiques et leur apporter des compétences qu’ils ne maitrisent pas. L’objectif est de donner les moyens à la recherche pour, au final, favoriser le développement de nouveaux traitements ou méthodes de diagnostic le plus loin possible, de la « proof of concept » jusqu’aux premiers essais cliniques » indique Pascale Augé, la Présidente du directoire d’Inserm Transfert. Se positionnant de manière prioritaire dans les premières étapes, là où les besoins sont les plus critiques (et les ressources françaises parfois limitées) un sourcing des projets les plus prometteurs est effectué par une équipe au fait des problématiques inhérentes au financement et à la science. Connaissant parfaitement son écosystème, Inserm Transfert aide ensuite des start-ups dans leurs levées de fonds, tant auprès d’acteurs spécialisés que de family offices souhaitant investir dans le secteur de la biotech/medtech ─ l’entreprise apporte également son soutien aux chercheurs désireux de valoriser leur travail par la création d’une société, en leur apportant des compétences fort différentes de l’expertise médicale ou académique à travers son Parcours Pré-Entrepreneurial lancé en 2017. « Nous sommes un soutien pour la mise en place de partenariats, de due-diligences. Nous avons ainsi mis en place en 2005 un fond d’amorçage propre, Inserm Transfert Initiative ; et poursuivons notre mission à travers des joint-ventures, comme nous l’avons récemment fait pour AndzonBio® avec le fonds d’amorçage AdBio Partners. Notre rôle de facilitateur est peut-être moins noble en apparence que celui des chercheurs, mais il n’en est pas moins indispensable à l’élaboration de nouveaux traitements » conclut Pascale Augé.
Site : www.inserm-transfert.fr