Associés à deux acteurs iraniens, la marque au losange renforce sa présence dans la République islamique avec la construction d’une usine à 120 kilomètres de Téhéran qui produira à terme 150 000 véhicules par an – la Renault Symbol et le nouveau Duster sortiront de cette unité.
Il faut dire que le marché iranien brille par son dynamisme (1,9 millions de véhicules vendus en 2016) et ses perspectives alléchantes (2 millions de véhicules en 2020). En 2016, Renault avait écoulé 68 365 voitures, contre 51 0000 sur le 1er semestre 2017 (9,7 % de part de marché).
La marque française dispose d’ailleurs déjà d’une coentreprise avec les deux principaux constructeurs iraniens (Iran Khodro et Saipa), laquelle dispose d’une capacité de production intéressante (200 000 véhicules par an).
L’infrastructure industrielle de l’Iran est un véritable atout pour Renault, qui compte bien localiser une grande partie de sa production pour refaire son retard sur son principal concurrent sur place : Peugeot qui détenait par l’intermédiaire de son partenaire iranien près de 30 % de part de marché au 1er semestre.