Un projet dans les stalles de départ
Bien que l’aventure Jockiz ne débutera pas à proprement parler avant mai, le concept a d’ores et déjà été dévoilé. Inspiré par le succès de Sorare dans le football, la NBA ou même la MLB, le jeu consiste à collectionner des cartes numériques NFT représentant des jockeys, chacune classée selon sa rareté : commun, limité, rare, super rare et légendaire. Les utilisateurs acquièrent, échangent et constituent des équipes de sept jockeys, les performances de leur équipe virtuelle étant liées aux résultats réels des courses de chevaux, et c’est là où se situe l’innovation par rapport à des concurrents tels que Stables. Jockiz est bien un jeu virtuel, mais basé avant tout sur le réel.
L’autre facteur de différenciation de Jockiz est l’accent mis sur les jockeys plutôt que sur les chevaux. Cette décision stratégique renforce l’engagement des joueurs, en tirant parti de la nature récurrente de la participation des jockeys à de nombreuses courses tout au long de la saison. Avec plus de 300 d’entre eux à bord, dont les plus grands noms de plusieurs disciplines, Jockiz vise à combler le fossé entre les aficionados des courses de chevaux et la communauté des joueurs au sens large.
En piste vers l’avenir
Si Jockiz fait figure de pionnier dans le monde des fantasy sports, c’est aussi en raison de son engagement en faveur de l’innovation. La plateforme permettra aux utilisateurs d’accumuler des récompenses et des expériences sur les hippodromes, en fonction des performances de leur équipe. Le modèle financier du jeu repose sur la vente de cartes NFT, dont le prix moyen devrait tourner autour d’une quinzaine d’euros, ce qui en fait une expérience de jeu à la fois accessible et compétitive. La décision de Jockiz d’utiliser des euros plutôt que des crypto-monnaies, rend d’ailleurs le jeu particulièrement accessible auprès du grand public.
Ce projet est également basé sur une approche institutionnelle, garantissant l’alignement de la plateforme avec les valeurs de l’industrie des courses hippiques. Jockiz a obtenu les licences officielles de France Galop et du Trot, ainsi que des partenariats exclusifs avec l’Association des Jockeys de Galop (ADJ), ainsi que le Syndicat des Entraîneurs, Drivers et Jockeys au Trot (SEDJ). Jockiz entend également contribuer au rajeunissement de l’audience des courses hippiques, car si le gamer moyen est âgé aujourd’hui de 38 ans, l’âge des parieurs hippiques tourne en moyenne autour de 52-53 ans.
Cette volonté de populariser les courses auprès d’un tout nouveau public est d’ailleurs le cheval de bataille de Jockiz. Là où des générations entières connaissent les noms et visages de footballeurs ou basketteurs, grâce à des plateformes telles que Sorare, ou à travers le monde du gaming et des titres tels que NBA2K ou la série FIFA, désormais rebaptisée EA FC, il sera désormais possible découvrir le monde hippique et ses jockeys de la même manière.
Jockiz prévoit d’attirer entre 20 000 et 80 000 acquéreurs au cours de sa première année. Avec un investissement initial supérieur à 1 million d’euros, tout en prévoyant une levée de fonds ultérieure, laissant entrevoir un apport potentiel d’au moins 2 millions d’euros. Quant aux plus impatients souhaitant déjà découvrir le concept par eux-mêmes, une phase de test est déjà en place, permettant aux joueurs d’acquérir leur première carte. Le marché devrait quant à lui être opérationnelle en mars 2024 et le jeu complet lancé en mai.
Réunissant aussi bien des grands noms du monde du sport que des spécialistes des NFT, Jockiz a toutes les cartes en main pour réussir son pari et donner une nouvelle dimension aux courses hippiques, tout en se faisant une place dans le monde des fantasy sports.
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