Nutrition, voyance, coaching, assistance juridique… à l’origine, Kang est un service de conseils par téléphone où les adeptes obtiennent les réponses à leurs questions grâce à une conversation avec un «mentor», pour un tarif fixé à la minute, et inférieur à celui pratiqué par un professionnel.
«Notre ADN, c’est ce qu’on appelle le “Home skill sharing”, que je développe depuis chez moi. Nous ne sommes pas un site de services à la personne, il n’y a pas de baby-sitter, de monteur de meubles IKEA… mais uniquement des personnes qui travaillent de chez elle. Depuis peu, nous avons élargi au domaine des créations numériques qui peuvent être délivrées sur le cloud», explique Laetitia Alcover, la jeune cofondatrice.
Créée en 2013, la plate-forme s’inspire de l’économie collaborative : «Lorsque nous avons vu arriver des produits comme Airbnb ou BlaBlaCar, nous avons trouvé intéressant de partager autre chose que des biens matériels, notamment ses compétences !».
Après une première levée de fonds de 1,8 M€ réalisée auprès de Truffle Capital, la plate-forme parisienne a vu ses chiffres s’envoler. Elle compte aujourd’hui près de 250.000 utilisateurs, réalise 10 M€ de CA, et espère une deuxième levée de fonds cette année afin de se développer à l’international, ciblant prioritairement les marchés italiens et belges.