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Keykod veut révolutionner les codes 2D


Avec son Pixinkod, un code 2D totalement personnalisable facile créer pour une diffusion immédiate sur tous les supports physiques ou digitaux, Stéphane Verstichel révolutionne le secteur.

Entreprendre - Keykod veut révolutionner les codes 2D

Avec son Pixinkod, un code 2D totalement personnalisable facile créer pour une diffusion immédiate sur tous les supports physiques ou digitaux, Stéphane Verstichel révolutionne le secteur.

En feuilletant un magazine, Stéphane Verstichel tombe par hasard sur l’un de ces codes, un pictogramme nommé QR Code pour «Quick Response Code» ou code 2D.

Apparus dans les années 90 et développés à l’origine pour la logistique du secteur automobile, ils s’invitent désormais partout grâce à leur capacité de stockage supérieure à celle d’un code-barres, pour délivrer une information (renvoi vers un site Internet).

Curieux, Stéphane Verstichel tente le test. «Avec mon smartphone tout récent en poche, j’ai scanné le pictogramme. L’utilisation m’a semblé intéressante, car l’outil permettait de lier de manière rapide la page du magazine à une page Internet dont j’ignorais l’existence, en installant simplement une petite application gratuite sur mon téléphone.

En moins d’une seconde, sans recherche ni saisie, mon intérêt s’est porté du magazine vers le Net où j’ai découvert du contenu pertinent. J’ai trouvé cela génial !», s’enthousiasme l’entrepreneur.

Normal puisque l’entrepreneur de 41 ans, un master en gestion, management de production et technologies nouvelles en poche, est féru de technologie. À l’époque, il travaille comme ingénieur technico-commercial depuis 10 ans pour 2 groupes internationaux. Séduit par le concept, son œil d’expert pointe pourtant immédiatement les freins et améliorations possibles, «notamment le fait que les codes se ressemblent, n’apportant aucune différenciation propre au thème de l’annonce et à la marque.

Le pouvoir de personnalisation des codes 2D actuels est limité techniquement et relaye le graphisme au second plan. J’ai également remarqué l’impossibilité pour l’utilisateur de s’orienter vers un contenu préférentiel. En effet, à chaque code correspond une information et une seule, alors que l’accès à un site Internet n’est pas pertinent pour tous les utilisateurs.

Or, il y a matière à instaurer une vraie dynamique, un vrai dialogue avec les communautés d’utilisateurs et de consommateurs, étant donné la richesse des contenus du Web…», explique-t-il. Bouillonnant, Stéphane Verstichel flaire le bon filon.

Keykod, l’aventure en 2D

«Dans ma précédente activité, j’aurais aimé pouvoir proposer aux clients des plaquettes de présentation “augmentées” de contenus actualisés toujours disponibles sur Internet, idéal pour les accompagner dans le processus d’information, sans leur imposer une lourde documentation».

Son expérience lui confirme ainsi que «la communication doit passer d’un système bidimensionnel print/digital à une expérience presque tridimensionnelle grâce à la révolution mobile». En 2011, le jeune entrepreneur se lance. Son objectif ? Apporter des réponses à cette problématique qui le passionne.

Pour lui, les marchés en forte expansion sont des écosystèmes où il est nécessaire de faire cohabiter la publicité, le branding, le marketing, l’Internet, l’Internet mobile, les smartphones, les réseaux sociaux…

Grâce à la «Love Money» et après une sérieuse veille technologique, afin de valider ses idées, Stéphane Verstichel met au point «un écosystème de logiciels en ligne», déposant et brevetant au passage la marque Pixinkod, «le nom du produit et du service», avant de fonder Keykod en février 2013.

Aujourd’hui, la start-up propose, via sa plate-forme de e-commerce, un ensemble de services de marketing direct mobile et une application mobile gratuite complémentaire. Le site met à disposition des outils simples pour créer «une expérience mobile destinée à être flashée».

Pour confectionner son Pixinkod, rien de plus simple ! Quatre étapes seulement depuis la création du compte au téléchargement de son Pixinkod personnalisé (logo, photos, liens en temps réels…), prêt pour une diffusion sur tous les supports physiques ou digitaux. «Pixinkod est un outil adaptatif et évolutif dont les contenus sont modifiables à tout moment depuis notre plate-forme, ce qui permet de créer de vraies dynamiques dans les campagnes de communication.

Quant à l’utilisateur final intéressé, en retour de scan, il reçoit sur son smartphone un éventail de contenus proposés par l’annonceur», explique l’entrepreneur. Bien plus qu’un simple code, Pixinkod, en réintégrant l’identité visuelle au premier plan, est une invitation picto-visuelle à une expérience utilisateur pertinente.

Un projet en développement

Pour sa start-up, Stéphane Verstichel voit les choses en grand. «Nous visons un CA national et international de plusieurs millions d’euros à 3 ans au travers d’un partenariat avec des agences de communication et de la vente directe de solution Pixinkod», annonce-t-il.

Et afin de porter ce projet, tant technique, commercial que marketing, l’homme étoffe à grand pas son équipe (15 personnes d’ici 2017). «Notre volonté est d’améliorer sans cesse, par nos outils et services, l’expérience utilisateur, mais aussi de  développer de nouveaux produits et services. En 1 an, nous avons déjà doublé le nombre d’utilisateurs de la plate-forme, particulièrement à l’international. De même, la création de comptes est en constante augmentation. Pour nos applications mobiles, nous référençons ainsi des utilisateurs dans 56 pays», s’enorgueillit Stéphane Verstichel, qui ne compte pas s’arrêter en si bon chemin.

Pour assurer le développement de l’entreprise, le dynamique entrepreneur a d’ailleurs rejoint le dispositif Entreprendre Incubateur. À la clé, de quoi booster la communication, faire parler des produits et services, gagner en notoriété… «Nos produits et services sont particulièrement adaptés aux organes de presses écrites.Le groupe Entreprendre Lafont Presse représente une véritable opportunité de puissance médiatique pour des start-up comme la nôtre sans budget important. Nous sommes en phase de commercialisation et, à ce stade, le besoin en communication est vital pour développer l’activité. Qui plus est, l’incubateur Entreprendre nous permet une mise en réseau avec des acteurs influents de l’économie», témoigne-t-il.

Keykod a également ouvert son capital à hauteur de 25%, pour une levée de fonds de 250.000 €, afin d’accélérer sa croissance. «La proposition d’Entreprendre nous a permis de gagner un temps considérable en regroupant en une seule opération l’octroi d’un budget investissement et sa mise en œuvre».

Après avoir convaincu des marques prestigieuses d’utiliser ses produits et services innovants, en jouant la carte de la différence, accentuer son développement à l’international à travers sa plate-forme en ligne et ses applications mobiles, Keykod, qui a porté ses fonds propres de 100.000 à 420 000 €, vise une 2ème levée de fonds. 

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