L’entreprise toulousaine Kippit propose des appareils électroménagers durables et surtout réparables. Les créateurs ont eu cette idée, ayant été confrontés à l’impossibilité de réparer un électroménager encore en bon état mais juste tombé en panne.
Les co-fondateurs de Kippit (Kareen Maya Lévy et Jacques Ravinet), se sont retrouvés face à une obsolescence indirecte du fait de ne pas pouvoir réparer un produit qui semblait réparable et c’est ainsi que l’idée de Kippit s’est imposée.
Objectif de l’entreprise : fabriquer des produits durables, réparables et Made in France
Nous vivons dans un monde qui bouge, qui zappe et qui change, Kippit vient de prendre le contre-pied et sa formule marche très fort.
L’entreprise, créée en 2015 débute la fabrication d’une simple bouilloire multifonction en 2020 qui rencontre très vite le succès. Cette dernière est garantie 5 ans et elle est réparable, ce qui est nouveau sur le secteur. Cette bouilloire est vendue 235 € et l’entreprise en a déjà écoulé 2 100 en deux ans. Pour l’heure elle doit se contenter d’une Made in France à seulement 60 %, mais cela va changer. Un distributeur français va probablement référencer cette bouilloire, faisant basculer les ventes dans un autre monde, Kippit vise les 20 000 ventes annuelles dès 2024.
Kippit va ouvrir une usine de production
La société a acheté un terrain à Prat-Bonrepaux, dans l’Ariège afin d’y construire une usine flambant neuve (5000 m2) pour accueillir son deuxième appareil électroménager, un lave-linge, qui sera, quant à lui 100% Made in France et réparable à vie, la production de sa bouilloire sera également intégrée dans la nouvelle usine. Il n’est pas si simple de fabriquer en France, car certaines pièces ne se trouvent plus sur notre territoire, mais uniquement en Chine ! Avec une levée de fonds, Kippit va aussi produire un grille-pain polyvalent qui devrait être commercialisé en 2023.
L’entreprise vise une levée de fonds de 3 à 5 millions d’euros en fin d’année 2022, afin de pouvoir assembler le lave-linge et le développer. L’usine devrait sortir de terre en 2024 et emploie 60 personnes.