Le Bureau politique du Comité central du Parti communiste chinois a tenu une réunion le 26 septembre afin d’analyser et d’étudier la situation économique actuelle et de déployer la prochaine étape du travail économique.
La réunion a appelé à la mise en œuvre efficace de la politique des stocks, au lancement de politiques par incrément, à l’amélioration de la pertinence et de l’efficacité des mesures politiques, et à la réalisation des objectifs et des tâches annuels de développement économique et social.
La réunion sur la politique fiscale, la politique monétaire, le marché immobilier, le marché des capitaux, etc. a permis un déploiement clair, soulignant qu’il fallait « augmenter l’ajustement anticyclique de la politique fiscale et monétaire », « promouvoir le marché immobilier pour arrêter le déclin et revenir à la stabilité », etc.
La réunion du Bureau politique du Comité central du Parti communiste chinois au sujet de l’économie se tient généralement quatre fois chaque année, respectivement fin avril, fin juillet, fin octobre et début décembre. Cette fois c’est à la fin du mois de septembre, ce qui reflète également l’urgence de la politique de « croissance stable » de la Chine.
La réunion a souligné la nécessité d’accroître l’ajustement anticyclique des politiques fiscales et monétaires, de garantir les dépenses financières nécessaires et d’assurer efficacement les « trois garanties » de base (pour protéger les moyens de subsistance, les salaires et les activités de base). Nous devrions émettre et utiliser des obligations spéciales du Trésor à très long terme et des obligations spéciales des gouvernements locaux, et mieux jouer le rôle de l’investissement gouvernemental.
En ce qui concerne la politique monétaire, les participants à la réunion ont souligné qu’il fallait réduire le ratio des réserves obligatoires et procéder à de fortes baisses des taux d’intérêt. En ce qui concerne les réductions des taux d’intérêt, il s’agit de réduire le taux d’intérêt politique de la banque centrale, de 1,7 % actuellement à 1,5 %, tout en guidant le taux d’offre du marché des prêts et le taux de dépôt vers le bas de manière synchronisée, afin de maintenir la stabilité de l’écart des taux d’intérêt nets des banques commerciales.
En ce qui concerne le marché immobilier, la réunion a souligné la nécessité de promouvoir la stabilisation du marché immobilier, de contrôler strictement l’augmentation de la construction de logements commerciaux, d’optimiser le stock, d’améliorer la qualité, d’augmenter l’investissement en prêts pour les projets de la « liste blanche », de soutenir la revitalisation du stock de terrains inutilisés. Pour répondre aux préoccupations de la population, il convient d’ajuster la politique d’achat de logements, de réduire les taux d’intérêt hypothécaires, d’améliorer d’urgence les politiques foncières, fiscales et financières, et de promouvoir la constitution d’un nouveau modèle de développement immobilier.
