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La cyberculture : une influence ou une nécessité pour les traducteurs juridiques ?


Par Jane Kochanski, Expert Cour d’appel de Paris Un traducteur juridique est souvent confronté à l’utilisation des cyber outils pour la terminologie, le partage de grands projets ou souvent comme une influence collaborative dans l’industrie, pour le partage des projets d’envergure. Pourtant, dans quelle mesure la cyber sensibilisation est-elle une...

Entreprendre - La cyberculture : une influence ou une nécessité pour les traducteurs juridiques ?

Par Jane Kochanski, Expert Cour d’appel de Paris

Un traducteur juridique est souvent confronté à l’utilisation des cyber outils pour la terminologie, le partage de grands projets ou souvent comme une influence collaborative dans l’industrie, pour le partage des projets d’envergure.

Pourtant, dans quelle mesure la cyber sensibilisation est-elle une influence ou même une nécessité dans le circuit aujourd’hui ?

Il va sans dire que la mallette d’un traducteur est remplie de dictionnaires, de lexiques et d’autres ouvrages linguistiques. Le traducteur solitaire travaillant à un poste de travail avec son Collins Robert n’est pas l’image que nous avons aujourd’hui de l’industrie et loin de là !  

Les lexiques en ligne, les outils de TAO et les bases de données collaboratives sont partagés quotidiennement entre les traducteurs pour les aider à traduire, à corriger et à réviser des documents volumineux. Il s’agit non seulement d’un outil collaboratif mais en même temps pédagogique. Nous apprenons tous les jours et le TAO est notamment un moyen de s’enrichir sur le plan terminologique.

En outre, la cyberculture devient de plus en plus une nécessité aujourd’hui, car les traducteurs se battent pour rester en haut de la pyramide. Les outils de TAO permettent au traducteur de travailler plus efficacement et de gagner radicalement en temps de traitement. Les délais sont cruciaux et pour un avantage concurrentiel, un traducteur rapide sera apprécié par le client. Les outils de TAO assurent également la cohérence, ce qui est particulièrement important lorsque la traduction représente plusieurs pages. Ceci est particulièrement utilisé dans la phase post-édition pour vérifier les répétitions et assurer une traduction homogène. La cyberculture est également une forme d’assistance technologique pour les traducteurs, fournissant gratuitement des appareils et un espace numérique, ce qui est une véritable percée pour le traducteur afin de produire des traductions rapides, précises et efficaces.

Le contenu automatisé aide les traducteurs avec des termes ambigus et aide à la localisation du contenu dans de nombreuses cultures. En outre, des équipes peuvent être connectées en utilisant des cyber connexions. Ceci est extrêmement utile pour la création de valeur dans les industries à forte croissance. Certes, la numérisation est l’un des principaux moteurs de la mondialisation, et l’industrie de la traduction juridique nécessite l’utilisation d’outils numériques, de la culture en ligne et de la cyberculture pour évoluer en 2023 et au-delà. Il ne suffit plus aujourd’hui d’avoir une parfaite maîtrise de deux ou trois langues, avec une expertise dans un secteur donné.

Un traducteur sur le marché aujourd’hui devra utiliser pleinement les cyber outils, les outils de TAO et la numérisation pour rester compétitif. Les bases de données peuvent être mises à jour régulièrement en ligne et être utilisées comme outil de localisation par pays. Ceci est particulièrement utile lorsque le traducteur travaille sur la scène internationale. Une sensibilisation culturelle et linguistique est nécessaire à la fois dans les langues cible et source, mais une troisième forme de sensibilisation, la cyberculture est devenue une nécessité, à utiliser à bon essor.

Jane Kochanski

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