Les Français vontils devenir les rois des objets connectés ? Pour cela, un plan spécifique pour la filière, intégré aux 34 «plans pour la nouvelle France industrielle» de l’exministère de l’Économie, a été confirmé en juin dernier, avec la création d’une «Cité des objets connectés» à Angers, dotée de 16.000 m2 de bureaux et d’espaces d’exposition, et de 15 M€ d’investissement sur 3 ans, dont 4 M€ la première année.
Propice au développement et à la production de ces objets connectés, elle rassemblera les designers, assembleurs et sous-traitants de la plasturgie et de la mécanique, ainsi que les établissements de formation et recherche comme l’ESEO, afin de mettre au point les nouveaux objets de cette révolution numérique. Car les spécialistes français des objets connectés, (Parrot, Netatmo, Withings, AwoX…) vont devoir affronter la concurrence des start-up américaines comme Fitbit ou Nest Labs, rachetée par Google au début de l’année.
La concurrence s’annonce également redoutable avec les fabricants d’équipements électroniques grand public, Samsung et Apple en tête. Les géants des biens de consommation (Nike, Seb, Terraillon…) s’engouffrent déjà sur le secteur pour rafler leur part de gâteau, comme le géant Nike qui a introduit dans sa gamme Nike+ des capteurs de mouvements. Enfin, il ne faut pas oublier les Chinois. Baïdu (l’équivalent de Google) va notamment développer des baguettes connectées, afin d’aider ses compatriotes à s’alimenter sainement.
